31 août 2013

Quel impact aura la réforme sur vos retraites ?

Le Monde.fr |  • Mis à jour le  |Par 


Retraites: 6 Français sur 10 défavorables à la réforme, selon un sondage

Par , publié le 

62% des Français se disent défavorables à la réforme des retraites, selon un sondage BVA pour l'émission "CQFD" de i-Télé, publié samedi. Plus des deux tiers des sondés estiment notamment que la réforme n'est pas juste. 

Retraites: 6 Français sur 10 défavorables à la réforme, selon un sondage

62% des Français se disent défavorables à la réforme des retraites, selon un sondage BVA pour l'émission "CQFD" de i-Télé, publié samedi.


Une majorité de Français (62%) se dit défavorable à la réforme des retraites, selon un sondage BVA pour l'émission "CQFD" de i-Télé, publié samedi. 




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28 août 2013

Combien d'années devrez-vous travailler pour une retraite à taux plein ?



MODE D'EMPLOI - Découvrez en un coup d'œil ce que la réforme Ayrault change pour vous.
L'INFO - Il n'y avait "pas d'autre solution" que d'allonger la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d'une pension à taux plein", a expliqué Jean-Marc Ayrault en présentant sa réforme des retraites mardi soir. La durée de cotisation, qui s'élèvera en 2020 à 41 ans et trois trimestres, sera portée progressivement à 43 ans en 2035. Et vous, combien d'années devrez-vous travailler pour une retraite à taux plein ?

• Né avant 1958, votre durée de cotisation reste la même :

La réforme Ayrault dévoilée mardi soir ne change rien aux nombre d'années que vous devrez travailler pour toucher une retraite à taux plein.
>> Pour tous les assurés qui peuvent prendre leur retraite aujourd'hui, la durée requise pour le taux plein reste donc de 41 ans.
>> Par ailleurs, comme instauré par la réforme Fillon de 2003, les assurés nés en 1956 et 1957 devront cotiser 41 ans et demi pour une retraite à taux plein.

• Né en 1958 et après, votre durée de cotisation requise pour une retraite à taux plein va s'allonger :

Vous êtes concernés par la réforme Ayrault dévoilée mardi soir. Découvrez le nombre d'années que vous allez devoir cotiser pour bénéficier d'une retraite à taux plein : ...

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26 août 2013

Retraites : «Pas de mesure "négative" forte pour faire hurler les syndicats»


Allongement de la durée de cotisation, instauration de nouveaux prélèvements, recul de l’âge de départ. Quelles mesures le gouvernement Ayrault va-t-il mettre en place ? Luc Peillon, journaliste au service Eco de Libération, a répondu à vos questions.
Sapinto. Le gouvernement craint-il une forte mobilisation des syndicats ?
Luc Peillon. Le gouvernement est assez serein quant à une mobilisation en septembre. Et pour cause : il a pris soin de ne rien mettre dans sa réforme qui pourrait faire descendre les gens dans la rue. Hausse des cotisations ou de la CSG, meilleure prise en compte de la pénibilité, et allongement de la durée de cotisation, mais après 2020... Il n’y a pas de mesure «négative» forte pour faire hurler les syndicats.
Basile. Entre hausse des cotisations et hausse de la CSG, quel va être, selon vous, le choix du gouvernement ?
L. P. Jusqu’ici, le gouvernement penchait plutôt pour une hausse de la CSG, dont l’assiette, très large, dégage de fortes recettes (1 point de CSG = 12 milliards d’euros). Autre avantage : elle touche les revenus d’activité, les retraités et ...

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Retraites : les propositions des syndicats et du patronat

Ce lundi et jusqu'à mardi, huit syndicats et trois organisations patronales sont reçus à Matignon pour évoquer la réforme des retraites. Voici ce qu'ils proposent pour sauvegarder le système.
Jean-Marc Ayrault a ouvert ce lundi 26 août l'ultime chapitre de la concertation sur le dossier sensible des retraites, en recevant une dernière fois syndicats et patronat, pour affiner les contours du projet de loi qu'il doit présenter dans les prochains jours. Avec lui, la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine et le ministre du Travail, Michel Sapin. A tour de rôle, huit syndicats (CFDT, CGT, CFTC, CFE-CGC, Solidaires, FO, Unsa et FSU) et trois organisations patronales (CGPME, Medef et UPA) vont défiler jusqu'au mardi 27 août.
Jean-Marc Ayrault veut tester une nouvelle fois ses interlocuteurs en leur dévoilant plus précisément les grandes lignes du projet de loi qu'il entend présenter en Conseil des ministres le 18 septembre. 
Les idées avancées par le gouvernement : 
  • L'allongement de la durée de cotisation nécessaire pour avoir une retraite à taux plein ne sera pas accéléré avant 2020 et restera calqué ...
Pour lire la suite, cliquer sur la source : http://www.challenges.fr/economie/20130826.CHA3254/retraites-les-propositions-des-syndicats-et-du-patronat.html


La durée de cotisation retraite continuerait d'augmenter

PARIS (Reuters) - Le projet de réformes des retraites que prépare le gouvernement français devrait prévoir l'augmentation de la durée de cotisation au-delà de 2020, rapporte mercredi le quotidien économique Les Echos.
La durée de cotisation nécessaire pour obtenir une pension sans décote continuerait à augmenter après cette date à peu près au rythme actuel, selon ce scénario, qualifié d'"hypothèse centrale" pour un conseiller gouvernemental cité par Les Echos.
Les assurés nés en 1975 devraient cotiser pendant 43 années pour avoir droit à une retraite complète, selon le quotidien.
Le projet de loi sur la réforme des retraites, un

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Allonger la durée de cotisation retraite, une mesure «évidente» pour Sapin

Parmi l'ensemble des pistes envisagées pour réformer les retraites, le ministre du Travail a reconnu que celle-ci avait sa faveur.

Libération
Le ministre du Travail Michel Sapin a affirmé mardi qu’un allongement de la durée de cotisation était une mesure «évidente» pour réformer le système des retraites et qu’elle s’appliquerait «à tous les Français».
«Il faut qu’un jeune, qui aujourd’hui rentre sur le marché du travail, ait confiance dans son système de retraite et c’est pour ça qu’il faut adapter en particulier la durée de cotisation. C’est une des propositions qui est sur la table», a déclaré Michel Sapin sur France Info.
Reconnaissant que cette piste avait sa faveur, il a estimé qu’elle était «évidente» et «très partagée par beaucoup» : «Puisque l’on vit plus longtemps, il faut une durée de cotisation qui soit plus longue, sinon chacun voit bien que personne n’est capable d’assurer le financement durable du système des retraites», a-t-il ajouté.
La réforme s’appliquera «à ...

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23 août 2013

Réforme des retraites : êtes-vous au point ?

Par Aurélie Blondel pour VotreArgent.fr, publié le 

Taux plein, rapport Moreau, durée d'assurance, compte-pénibilité... : du charabia pour vous ? Pas d'inquiétude, avec ce lexique, vous serez bientôt incollable sur la réforme des retraites en cours. 


C'est la rentrée pour la réforme des retraites ! Lundi et mardi prochains, le Premier ministre recevra les partenaires sociaux, probablement pour la dernière fois avant l'annonce du projet de loi prévue le 18 septembre. On devrait enfin en savoir plus sur ses intentions. A partir de maintenant, attendez-vous à entendre parler du sujet quasi tous les jours dans les médias, jusqu'à novembre ! Pour ne pas se laisser noyer dans des débats souvent techniques, mieux vaut maîtriser le vocabulaire de la réforme... 
 
Abattement de 10%. Lors du calcul de l'impôt sur le revenu, les pensions bénéficient d'un abattement de 10 %, dans la continuité de l'abattement de 10 % accordé aux actifs pour frais professionnels. Côté pensions, cet abattement est plafonné à 3660 euros par foyer fiscal. Puisqu'il ne se justifie plus par des frais professionnels, il pourrait être supprimé, dit le rapport Moreau, ou voir son plafond baissé. 
Age légal. Age minimum pour prendre sa retraite dans les régimes de base. C'est entre 60 et 62 ans selon les générations. Le Medef demande un nouveau recul de cet âge, à 63 ans, mais le gouvernement a exclu l'option. Notez qu'il est parfois possible de partir avant l'âge légal, notamment si vous avez commencé à travailler tôt
Avantages familiaux. Bonus que les régimes accordent aux assurés ayant élevé des enfants : bonus de trimestres ("MDA", majoration de durée d'assurance) ou bonus de pension. Trois enfants ou plus donnent souvent droit à une pension boostée de 10%. Le rapport Moreau propose de transformer cet avantage proportionnel en un bonus forfaitaire, histoire de ne plus favoriser les grosses retraites. Et de fiscaliser ces 10%, pour l'instant exonérés d'impôt sur le revenu. 
 
Compte-pénibilité. Pour améliorer la prise en compte des métiers pénibles, le rapport Moreau propose la création d'un compte-pénibilité. Un salarié exposé accumulerait des points, à convertir en temps de formation, en temps partiel en fin de carrière ou en trimestres bonus pour la retraite. Les détails ici. 
COR, Conseil d'orientation des retraites. Les représentants des syndicats, du patronat, de l'Etat, et les parlementaires ou experts qui y siègent sont chargés de "suivre les évolutions des régimes ainsi que la situation des retraités et de faire des propositions". Si on en entend souvent parler, c'est parce que cette instance indépendante a rédigé fin 2012 et début 2013 deux rapports qui ont servi de base de réflexion : un état des lieux du système et une étude des perspectives financières. Ses prévisions actualisées tablent sur un déficit tous régimes d'environ 20 milliards en 2020. 
CSG. Prélevée à la source sur la plupart des revenus, la contribution sociale généralisée participe au financement de la protection sociale. Taux sur les pensions : 6,6 ou 3,8%, selon les revenus des retraités, avec une exonération pour les plus modestes. Le rapport Moreau suggère de porter le taux maximal de 6,6 à 7,5% pour l'aligner sur celui des actifs. Pour dégager de nouvelles ressources, le gouvernement pourrait sinon choisir d'augmenter tous les taux de CSG. 
Cotisation déplafonnée. Pour financer le régime général (retraite de base des salariés du privé), il y a deux cotisations : une plafonnée - 15,15% sur le salaire entre 0 et 3086 euros - et une déplafonnée - 1,70% sur la totalité du salaire. Sur ce montant de 1,70%, 1,60% est dû par l'employeur, 0,10% par le salarié. Pour dégager de nouvelles ressources, cette cotisation déplafonnée pourrait grimper de 0,1 point par an pendant quatre ans, pour atteindre 2,10% en 2017 (1,80% pour la cotisation patronale, 0,30% pour la cotisation salariale). 
 
Durée d'assurance. Nombre de trimestres engrangés dans votre carrière - trimestres cotisés, rachetés, mais aussi assimilés (chômage, maternité...). Lors du calcul de votre pension de base, votre durée d'assurance tous régimes sert notamment à dire si vous avez droit au taux plein. Le nombre de trimestres requis évolue actuellement selon l'espérance de vie, chaque génération connaît sa durée de référence l'année de ses 56 ans. C'est, par exemple, 166 trimestres (41,5 ans) pour ceux nés en 1956. Cette règle doit normalement courir jusqu'en 2016, date à laquelle la durée, pour la génération 1960, devrait avoir atteint 167 trimestres (41,75 ans). Le gouvernement est toutefois tenté par de nouveaux allongements. Le rapport Moreau évoque plusieurs scénarios. Le moins douloureux : continuer à indexer la durée d'assurance sur l'allongement de l'espérance de vie. La durée passerait alors à 42 ans pour la génération 1962, 44 ans pour ceux de 1989. Autres pistes : ajouter un trimestre tous les deux ans pour atteindre 44 ans à partir de la génération 1975. Voire un trimestre par an pour atteindre 44 ans avec la génération 1966. 
 
Poly-pensionné. Retraité ayant eu une carrière multiple. Ex : un salarié devenu artisan. Il a accumulé des droits dans plusieurs régimes de base et complémentaires, ce qui le désavantage parfois lors du calcul de sa pension. Le rapport Moreau propose d'améliorer la coordination des règles de calcul. Rappelons que notre système comporte une quarantaine de régimes obligatoires et que chaque catégorie professionnelle relève en général d'un régime de base et d'un ou plusieurs régimes complémentaires. 
 
Rapport Moreau.Rapport de 195 pages rendu au Premier ministre le 14 juin par une commission de 10 personnalités, chargée de formuler des propositions pour résoudre les soucis de financement des régimes et améliorer le système. Le gouvernement doit s'en inspirer pour son projet de loi. Difficile de passer à côté de ce rapport, c'est la bible de cette réforme ! 
Ratio démographique. Rapport entre le nombre de cotisants et de retraités. Chiffre important, vu que les premiers financent les pensions des seconds. Le ratio était de 2,6 en 2005 (2,6 cotisants pour 1 retraité), il doit tomber à 1,5 en 2035. 
 
Salaire annuel moyen (SAM) ou salaire de référence. Moyenne des salaires annuels de vos 25 meilleures années de carrière. C'est la pierre angulaire du calcul de la pension de base des salariés. Attention, les salaires sont retenus jusqu'au plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 37.032 euros en 2013. 
Sous-indexation des pensions ou désindexation. Fait de ne plus compenser totalement l'inflation lors de la revalorisation des pensions qui a lieu chaque 1er avril. C'est ce que propose le rapport Moreau pour les deux ou trois ans à venir, sauf pour les pensions les plus modestes. Impopulaire, la mesure semble écartée. 
 
Taux de remplacement. Rapport entre la première pension touchée et le dernier salaire. Cet indicateur étant souvent utilisé pour comparer les pensions entre catégories professionnelles, vous entendrez ces termes dans le débat sur le rapprochement du calcul de la retraite des salariés et des fonctionnaires
Taux plein. Si vous avez la durée d'assurance requise pour votre génération, vous obtenez une retraite à taux plein. Soit, pour un salarié, une pension de base représentant 50% de son salaire annuel moyen.

En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/retraite/reforme-des-retraites-etes-vous-au-point_332416.html#vTQj3TzZFquFM4Vi.99 
 

 

20 août 2013

Retraite: jouer sur les critères d'âge a un effet positif sur l'emploi des seniors

 
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Les opposants dans la majorité à toute nouvelle mesure d'âge dans la future réforme des retraites (allongement de la durée de cotisation ou report de l'âge légal de départ) n'ont, outre de parler d'une décision injuste, qu'une explication à la bouche : vu le faible taux d'emploi des seniors, cela condamnerait encore plus de personne au chômage avant leur départ en retraite. Un argument implacable, à ceci près qu'il est triplement... fallacieux.

1) Certains n'hésitent ainsi pas à balancer le chiffre effrayant d'un senior sur trois en emploi à la retraite. Un tiers ! Dit autrement, deux accédants sur trois à la retraite seraient au chômage au moment de changer de statut. Ce qui est faux, complètement faux même. D'abord, il faut savoir de quoi l'on parle: en l'occurrence de la catégorie des 55-64 ans. Il est vrai qu'un tiers (37% exactement) seulement de cette tranche travaillait en... 2003 au moment de la loi Fillon et qu'il fallait doper l'emploi des seniors. Mais depuis les choses ont changé et ce taux atteint aujourd'hui près de 45%. Soit un bond de, peu ou prou, 8 points en dix ans qui nous a rapproché de la moyenne européenne (48%) et l'objectif affiché en 2000 lors de l'agenda de Lisbonne qui fixait la barre à 50% en 2010.

2) Ce taux des seniors est de surcroit très hétérogène. Et là encore, ça change tout. Prenez le situation des actifs entre 55 et 59 ans: plus de 67% ont un emploi, soit deux sur trois et un niveau cette fois-ci supérieur à la moyenne dans les 27 pays de l'Union européenne (65%). Mais passons... Ce n'est en fait qu'après 60 ans que la part des seniors en emploi chute et tombe en dessous de la moyenne européenne : un taux frôlant 22,5%, soit 10 points de moins que dans les autres pays de l'UE. Un résultat somme toute logique ! Quoi de plus naturel en effet que d'avoir encore peu de sexagénaires en emploi quand l'âge légal de départ en retraite est resté fixé pendant trente ans à... 60 ans (et qu'il faudra attendre 2017 pour qu'il passe à 62 pour toutes les générations).

3) Last but not least... Contrairement aux idées reçues, le recul de l'âge légal décidé en 2010 n'a pas eu d'impact négatif sur le taux d'emploi des seniors, qu'elle que soit la classe d'âge considérée. Bien au contraire. Depuis juillet 2011, date d'entrée en application de la mesure Woerth sur l'âge, les taux ont progressé de 3 à 4 points, selon les tranches (4 pour les 55-64 ans, 3 pour les 55-59 ans et 4 pour les 60-64 ans en seulement six trimestres). Pourquoi en serait-il autrement alors si on décidait, rêvons un peu, d'agir encore sur le paramètre de l'âge pour ramener un peu de sous dans les caisses ?
Pour accéder à la source : http://blog.lefigaro.fr/social/2013/08/retraite-jouer-sur-les-critere.html

Retraite de la fonction publique : les agents non titulaires bénéficient d'un traitement spécial

 
Si vous êtes agent non titulaire de la fonction publique (vacataire, contractuel…), c’est du régime de la Sécurité sociale dont vous dépendez pour votre retraite de base, comme les salariés (lire à ce sujet :Comment est calculée la retraite de base des salariés ? ). Pour votre retraite complémentaire, vous relevez d’un régime spécifique, l’Ircantec (Institut de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’Etat et des ­collectivités publiques). Il concerne les agents non titulaires des trois fonctions publiques – Etat, territoriale et hospitalière – mais aussi ceux de certains organismes parapublics, tels que EDF, GDF, la Banque de France ou La Banque postale, ainsi que bon nombre d’élus locaux. Les règles de liquidation des pensions de l’Ircantec sont alignées sur celles du régime de base : dès lors que vous faites liquider cette dernière à taux plein (sans décote), vous pouvez aussi obtenir votre retraite complémentaire à taux plein.
Cotisations : une bonne partie de vos versements n’attribue aucun point
L’Ircantec est un régime par points : vos cotisations, y compris la part patronale, vous donnent droit chaque année à un certain nombre de points. Vous cotisez sur la totalité de votre salaire brut, dans la limite de 8 fois le plafond de la Sécurité sociale. Sur la fraction de votre salaire brut ne dépassant pas le plafond annuel de la Sécurité sociale (37.032 euros en 2013) – appelée tranche A – vos cotisations sont prélevées au taux de 2,35%. Sur la tranche B, c’est-à-dire la fraction hors plafond, le taux est de 6,10%. Mais attention, vos points de retraite sont calculés à partir d’un taux inférieur à ce taux d’appel, appelé «taux théorique», fixé à 1,88% sur la tranche A et à 4,88% sur la tranche B. Autrement dit, une partie de vos cotisations ne vous donne droit à aucun point, elle sert ­seulement à équilibrer le régime. Pour calculer le nombre de points obtenus ­cha­que année, il faut donc diviser le montant de vos cotisations «théoriques» par le prix d’achat du point de retraite (appelé parfois «salaire de référence»), fixé à 4,172 euros au 1er janvier 2013.
Points gratuits : on vous en donne en cas de chômage, maternité ou maladie
Certaines périodes pendant lesquelles vous n’avez pas cotisé vous donnent droit à des points Ircantec «gratuits». Sont concernés les arrêts pour maladie, accident du travail ou maternité. Mais il faut que vous ayez été arrêté pendant au moins 30 jours consécutifs et que vous ayez perçu des indemnités journalières, sachant que les points ­­attribués sont alors seulement calculés sur la base de la partie de votre rémunération qui ne vous a pas été versée. Les périodes de chômage postérieures au 1er août 1977 vous donnent également droit à des points gratuits, mais uniquement si vous étiez salarié d’un organisme affilié à l’Ircantec avant d’être au chômage. Notez que, si des cotisations Ircantec ont été prélevées sur vos allocations de chômage, votre période de chômage sera validée en totalité et les points ­correspondants seront cal­culés à partir du salaire journalier de ré­férence servant de base de calcul à vos allo­cations (salaire des 12 derniers mois ­divisé par 365).

Pour accéder à la source : http://www.capital.fr/retraite/dossiers/retraite-de-la-fonction-publique-les-agents-non-titulaires-beneficient-d-un-traitement-special-865971

19 août 2013

Que sait-on de la réforme des retraites ?

 
DECRYPTAGE - Mardi matin, Jean-Marc Ayrault a évoqué le volet "pénibilité" de la réforme des retraites, mais a refusé de confirmer les arbitrages en cours. Mais, à en croire les nombreuses informations de presse, le futur projet de loi, officiellement arrêté le 18 septembre prochain, prend déjà forme. Le résumé des pistes suivies par le gouvernement.
"Pour l'instant nous examinons toutes les hypothèses." Interrogés par les journalistes mardi matin, lors de leur déplacement sur le thème de la pénibilité, Jean-Marc Ayrault et ses ministres Marisol Touraine et Michel Sapin n'ont rien voulu confirmer. Mais, depuis le début de l'été, les pistes se creusent dans certaines directions et de nombreuses informations de presse permettent déjà d'esquisser le projet de loi qui sera présenté, dans sa version finale, lors du Conseil des ministres du 18 septembre prochain. Avant cela, une première monture sera proposée aux partenaires sociaux, reçus les 26 et 27 août à Matignon.

L'âge de départ à la retraite inchangé

Seule confirmation à ce jour : l'exécutif ne compte pas toucher à l'âge de départ à la retraite, aujourd'hui fixé à 62 ans pour les personnes nées après 1955. De plus, Jean-Marc Ayrault a précisé mardi matin qu'il ne reviendra pas sur la promesse de François Hollande appliquée dès juillet 2012 : l'autorisation de partir à la retraite dès 60 ans pour ceux ayant commencé à travailler très jeune. "On a oublié cette disposition, mais elle est porteuse de sens et très concrète pour presque 100.000 salariés", a déclaré le Premier ministre.

L'allongement de la durée de cotisation poursuivi après 2020?

François Hollande l'a annoncé sur M6 le 16 juin : "L'âge légal ne bougera pas (…) C'est par la durée de cotisation que nous devons agir." L'enjeu est de trouver sept milliards d'euros d'ici à 2020 pour rééquilibrer le régime général et les régimes alignés - le déficit de l'ensemble des régimes de retraites est estimé à 20 milliards d'euros en 2020. Pour contrer cette tendance, le rapport Moreau, base de travail du gouvernement pour préparer le projet de loi à venir, suggère d'augmenter "rapidement" la durée de cotisation à 43 ans pour la génération née en 1962, puis à 44 ans pour les personnes nées en 1966, contre une durée de 41,5 ans actuellement. Une seconde hypothèse de travail consiste à adopter un rythme "moins rapide" en allongeant la durée de cotisation d'un trimestre toutes les deux générations. Selon Le Figaro de mardi, le gouvernement semblerait opter pour une troisième voie : s'inscrire dans la suite de la réforme de 2003. La réforme de François Fillon avait programmé un allongement progressif de la durée de cotisation, d'un trimestre par an, jusqu'en 2020. Le gouvernement Ayrault ne veut pas accélérer ce processus, au risque de créer de "l'injustice sociale". Il s'agirait donc de poursuivre l'allongement engagé par la réforme de 2003 après 2020.
Pour accéder à la source : http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Que-sait-on-de-la-reforme-des-retraites-623996

Pourquoi la réforme des retraites sera mi-douce, mi-amère



Le nombre de trimestres à cotiser pour obtenir une pension complète ne devrait pas augmenter pour les Français âgés aujourd'hui de plus de 56 ans. En revanche, une hausse des cotisations sociales ou de la contribution sociale généralisée (CSG) pourrait survenir dès l'année prochaine. Pour tous les Français.
Promis, la réforme des retraites ne sera pas «brutale», a tenté de rassurer la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, la semaine dernière, avant de partir en vacances. Et pour cause: la mesure la plus emblématique de la réforme qui sera présentée début septembre, à savoir l'allongement de la durée de cotisation, ne devrait pas avoir d'effets concrets avant 2020.
La ministre l'a sous-entendu: la réforme ne changera rien pour les Français les plus proches de la retraite, à savoir ceux âgés de plus de 56 ans aujourd'hui. En particulier, la génération 1957, qui atteindra l'âge légal de départ à la retraite (62 ans) en 2019, ne devrait pas travailler plus longtemps que prévu. Celle de 1958, en revanche, devrait, selon toute vraisemblance, écoper au minimum d'un trimestre supplémentaire, une conséquence de la réforme des retraites de... 2003, du fait de l'augmentation mathématique de l'espérance de vie après 60 ans. En clair, la prochaine hausse de la durée de cotisation, qui ne concernera au plus tôt que la génération 1958, ne produira d'effets qu'en 2020!

Moins bonne nouvelle pour les comptes des régimes de retraites

Pour les Français proches de la retraite, une réforme douce est l'assurance de ne pas avoir de mauvaise surprise. C'est une moins bonne nouvelle en revanche pour les comptes des régimes de retraites. L'allongement de la durée de cotisation produit des économies substantielles. Si le gouvernement décidait par exemple de repousser ce curseur de 41,75 à 44 ans d'ici 2020, le seul régime général de retraite (celui du secteur privé) économiserait par exemple 1,4 milliard d'euros par an à la fin de la décennie, chiffre le rapport Moreau sur la réforme des retraites remis en juin au premier ministre. Mais ce n'est pas la voie qu'il a choisie.
La réforme Woerth (du nom du ministre qui la porta) de 2010, au contraire, fut plus drastique et produisit donc plus rapidement des économies. Outre le report de l'âge légal de départ de 60 à 62 ans, le gouvernement Fillon avait décidé de prolonger la durée de cotisation d'un trimestre dès l'année suivante, en 2011. «Nicolas Sarkozy voulait une réforme dure, assure un responsable syndical. Aujourd'hui, François Hollande n'a pas intérêt à un affrontement violent.»
La violence s'exprimera cette fois-ci par d'autres moyens: la pression fiscale. Il s'agit de trouver 7 milliards d'euros d'ici 2020 pour rééquilibrer le seul régime général, a calculé le rapport Moreau. Faute d'allonger la durée de cotisation, ou de repousser l'âge de départ, François Hollande doit doncaugmenter les prélèvements, taxes et autres impôts. Deux solutions principales s'offrent à lui: augmenter les charges sociales ou la CSG. Afin de ne pas porter atteinte à la compétitivité des entreprises, la seconde option pourrait bien l'emporter. De quoi brutaliser, pour le coup, le pouvoir d'achat des ménages.

Pour accéder à la source : http://www.lefigaro.fr/retraite/2013/08/09/05004-20130809ARTFIG00242-pourquoi-la-reforme-des-retraites-sera-douce.php

15 août 2013

Réforme des retraites : François Hollande lâche du lest sur la durée de cotisation


Article paru le 14/08/2013
Le gouvernement français devrait renoncer à allonger, sauf a minima, la durée des cotisations retraite avant 2020, un choix susceptible d'amadouer les syndicats mais qui risque de peser, via une hausse des impôts, sur une croissance encore fragile.
Cette orientation, dont la confirmation est attendue d'ici deux semaines, est prise au moment où le rebond inattendu de l'économie française pourrait être cassé par la hausse des prélèvements obligatoires prévue en 2014.
François Hollande, qui a d'ores et déjà exclu un report de l'âge légal de départ à la retraite, aujourd'hui fixé à 62 ans, a souligné à de nombreuses reprises que l'allongement de la durée de cotisation constituait "la mesure la plus juste".
Mais plusieurs sources gouvernementales insistent sur le fait que c'est seulement sur le long terme, soit après 2020, que cette option est envisagée par l'exécutif.
"Ce qui serait un peu bizarre, c'est que l'on fasse du Fillon en plus dur", résume l'une d'elles, précisant que les 7,5 milliards d'euros nécessaires d'ici 2020 pour équilibrer le régime général des retraites seront trouvés hors allongement de la durée de cotisation.
La commission Moreau, dont le rapport a lancé le débat à la mi-juin prône une accélération de la réforme portée par le ministre UMP François Fillon en 2003, qui prévoit déjà un allongement progressif, calé sur l'espérance de vie, jusqu'à 41 ans et trois trimestres en 2020.
Mais cette option, comme celle d'une désindexation des pensions, constitue un chiffon rouge pour les syndicats CGT et FO qui préparent une journée de mobilisation le 10 septembre.
"DES MESURES MOINS STUPIDES QUE D'AUTRES"
Elle heurterait aussi de nombreux parlementaires socialistes, dont le gouvernement, l'oeil rivé sur les élections municipales de 2014, semble avoir entendu les arguments adoptés à l'unanimité du bureau national en juillet.
"Cela aurait assez peu d'intérêt financier", explique un proche du dossier, qui souligne qu'en outre tout allongement avant 2020 bouleverserait les projets de vie des salariés proches de la retraite et constituerait une rupture de confiance sur des droits considérés comme acquis.
"Après, sur les marchés vous rencontreriez des gens (...) qui ont revendu leur maison ou dit à leur patron qu'ils ne voulaient pas accepter une promotion sur un poste plus lourd parce que dans un an et demi la loi leur permettait de partir à la retraite", prédit cet expert.
Le gouvernement doit donc se tourner vers d'autres sources de financement, toutes lourdes d'impact au niveau économique alors que François Hollande a misé sa crédibilité politique sur l'inversion de la courbe du chômage à la fin de l'année.
"Il y a des mesures moins stupides que d'autres mais il est dur d'être à la fois équitable, efficace et de ne porter atteinte ni à la compétitivité d'un côté ou au pouvoir d'achat de l'autre", résume une source gouvernementale...

 
 
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