16 mars 2010

formation-preparation-retraite.com : Appréhender les enjeux de la fin de carrière et se préparer à la retraite




Le passage de la vie professionnelle à la retraite est souvent attendu et souhaité. Il peut aussi être source d'appréhensions, d'incertitudes et de frustrations.
Chacun de nous, va vivre ce moment en fonction de son vécu, de sa volonté à appréhender le changement et de sa capacité à donner du sens à sa vie.

OBJECTIFS

Cette formation a pour objectif de proposer à des seniors une opportunité de :
> Clarifier la perception du travail et la vision de la retraite
> Mesurer les enjeux entre continuer l’activité professionnelle ou partir en retraite
> Prendre un temps pour soi pour observer le passé, comprendre le présent et construire l’avenir
> Éclaircir les choix et les projets, afin peut-être de :
- Adapter son temps de travail pour se préparer à la retraite,
- Travailler quelques années de plus,
- Opter pour le cumul emploi-retraite,
- Construire son nouveau projet de vie et en devenir le véritable acteur,
- Ne pas subir sa vie à la retraite et le temps qui passe.

DATES

14, 15 et 16 avril 2010 - Aix/Marseille

PUBLIC

Toute personne confrontée à la cessation d’activité professionnelle dans les deux ans qui précèdent la date possible de départ en retraite.

DURÉE

3 jours (21 heures)

PARCOURS PEDAGOGIQUE

Cette formation de préparation à la retraite débute par la mise en oeuvre d’un processus spécifique qui participe à l’homogénéité du groupe, à la réflexion sans tabou et à la projection dans l’avenir.

1. Explorer les ressentis face à la cessation d’activité et la retraite
- La vision idéale et les appréhensions de la retraite
- Regard sur le passé, le présent et l'avenir
- La rupture avec le travail et ses conséquences sur les liens sociaux : statut, relations, activités...


2. Comprendre le processus de changement à la retraite
- Cesser son activité, c'est sortir de son cadre de référence
- Les 5 phases du changement du passage à la retraite
- Les habitudes et les rituels : freins ou facilitateurs du changement


3. Observer les possibilités que présentent les dernières réformes
- Choisir la date de son départ en retraite
- Travailler plus longtemps pour bonifier sa retraite
- Le cumul emploi-retraite
- Prendre sa retraite et en profiter pleinement


4. Prendre conscience des opportunités qu’offre la retraite
- Pouvoir sortir du cadre de référence
- Penser à soi
- Choisir ses priorités
- Etre maître de son temps
- Avoir des projets et les réaliser


5. Organiser sa nouvelle vie à la retraite pour mieux en profiter
- Ce que j'aimais hier, ce que j'aime aujourd'hui et ce que j'aimerais
faire demain
- Pouvoir capitaliser sur ses compétences et ses passions
- Ce que je veux mettre en oeuvre, les freins à l'action et l'engagement
- Elaboration et mise en perspective d'un véritable projet de vie
33 suggestions pour ceux qui manquent d’idées

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Pour tout renseignement : contact;

9 mars 2010

LA RETRAITE, C'EST IMPORTANT, IL FAUT S'Y PREPARER EN PLUSIEURS ETAPES


Bien que le report de l'âge légal au-delà de 60 ans fasse partie des pistes sérieusement envisagées pour réformer le régime général, il est judicieux de préparer sa retraite le plus tôt possible.

Difficile à 25 ans, de se dire qu'il faut penser à préparer sa retraite. L'inversion de la pyramide des âges, le creusement du déficit des régimes général et complémentaires, voire même les arbitrages qui seront fait pour rétablir l'équilibre financier doivent cependant inciter les actifs à prendre dès aujourd'hui des décisions pour garantir leurs revenus quand ils auront cessé de travailler. Quelques conseils sur les démarches, administratives et financières, à accomplir avec Marc Darnault, associé du cabinet Optima retraite.

A 25 ans : mettre de l'argent de côté sans le bloquer
Il s'agit surtout de prendre de bonnes habitudes dès l'entrée dans la vie active. A savoir: épargner et classer les documents qui seront nécessaires plus tard.

Sur le plan administratif :

Il faut savoir que tout salaire permet de verser des cotisations pour sa retraite, même celui perçu pour un job d'été, ou les périodes de services militaires. Sachant que trois mois de travail permettent de valider un trimestre il ne faut pas négliger ces périodes d'activité. Or comme il s'agit de périodes d'activité courtes, les caisses de retraites oublient parfois de les comptabiliser.

Il est donc important de conserver et de classer tous les documents qui pourront établir facilement la preuve de ces périodes d'activité :

• Les contrats de travail

• Les fiches de paie

• Les certificats de travail à l'étranger

• Le livret militaire (90 jours de services ouvre droit à un trimestre)

• Les relevés de points Arrco et Agirc en prenant le temps de vérifier si les changements de salaires ou de statut ont bien été pris en compte)

• Les attestations Assedic en cas de périodes de chômage.

Sur le plan financier:

La première règle à suivre si vous n'êtes pas encore propriétaire, est de prendre garde aux choix des supports financiers. «Certains ne permettent pas de retirer facilement l'argent placé et pourraient empêcher l'achat de la résidence principal ou la création d'une entreprise. Il faut privilégier des supports liquides et ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier», prévient Marc Darnault. Pour lui, le choix doit être effectué en fonction des besoins de la personne. Un conseil : «préférez le banquier qui vous parle de vos besoins à celui qui parle de produits d'épargne», assure-t-il.



• L'assurance vie: elle est intéressante car l'argent épargné reste disponible en cas de besoin, et permet aussi de profiter à terme d'un capital défiscalisé. Ne pas négliger les contrats proposés sur internet qui permettent d'économiser les frais d'entrée.

• Le Plan d'épargne logement: Il permet de préparer l'acquisition de la résidence principale.Et ,à ce titre "faites en sorte d'être ,le plus tôt posible, propriétaire du logement que vous occuperez au moment de la retraite: ne plus avoir à payer un loyer permet "d'encaisser" la baisse de pouvoir d'achat sereinement"... (remarque d'un lecteur assidu prise ne compte après édition de la note)


A 40 ans : faire un point sur sa carrière
C'est le moment de faire un point sur votre carrière pour corriger d'éventuelles erreurs des caisses dans l'attribution des trimestres et des points, notamment si vous avez changé d'employeur, de statut, et si vous avez connu une période de chômage.

Sur le plan administratif :

• Continuez d'archiver : les contrats de travail, bulletins de salaire, attestations assedics, décomptes d'indemnités journalières en cas d'arrêt maladie ou congés maternité, décomptes d'épargne entreprise.

• Demandez le relevé individuel de situation (RIS): ce document est désormais adressé à toutes les personnes âgés d'au moins 35 ans, puis ensuite tous les 5 ans. Il recense tous les trimestres acquis au cours de la carrière du salarié. Il ne faut pas hésiter à comparer les informations qu'il contient avec le relevé de la Caisse national d'assurance vieillesse (CNAV) disponible sur internet.

En cas de doute -période non prise en compte, trimestres cotisés mais non validés…- il faut adresser un courrier à la CNAV avec les justificatifs pour demander une vérification.

Sur le plan financier:

« Il ne faut pas perdre de vue un principe fondamental : lorsque l'on parle de retraite il faut penser sécurité et non spéculation », prévient Marc Darnault. Selon lui, il est important de déterminer vos priorités avant de choisir tel ou tel produit d'épargne : créer votre entreprise, protéger votre conjoint, réduire vos impôts…

• Alimentez votre Assurance-vie

• Profitez des offres de votre entreprise les plans d'épargne entreprise (PEE) ou les plans d'épargne retraite collectifs (Perco) sont en partie abondé par l'entreprise.

• Ouvrez un plan d'épargne en actions (PEA): il permet de récupérer une rente défiscalisée

• Investissez dans l'immobilier locatif: A la condition d'avoir acheté sa résidence principale ce qui est une priorité, utiliser les dispositifs d'investissement locatif comme le Scellier (il disparaîtra totalement fin 2012) est une option intéressante car elle permet des économies fiscales.

• Ouvrir un Perp ou un contrat Madelin: Pour les personnes non salariées (libérale ou commerçantes), qui ont donc moins cotisé aux régimes obligatoires, les contrats Madelin et les plans d'épargne retraite populaire permettent de constituer un capital tout en réduisant ses impôts.

A 50-55 ans : estimer sa retraite
Dernière ligne droite, c'est le moment de faire une estimation à 10 ou 15 ans du départ afin de réagir avant qu'il ne soit trop tard.

Sur le plan administratif:

• Poursuivre l'archivage des fiches de salaires et autres documents attestant que vous avez cotisé aux différents régimes ainsi que les relevés de points Arrco et Agirc…

• Demandez le relevé d'estimation indicative (EIG): la Cnav adresse ce document qui évalue globalement les retraites de base et complémentaires dès que vous atteignez l'âge de 55 ans. Ce récapitulatif ne dispense pas d'une vérification minutieuse du décompte, notamment si votre carrière professionnelle n'a pas été linéaire.

• Faire une simulation sur le site m@rel

• Faites un bilan retraite: Quand la paperasse s'entasse, faire appel à un cabinet spécialisé peut être judicieux, qu'il s'agisse simplement de vérifier que les caisses de retraite ne vous lèsent pas, ou bien d'optimiser vos placements pour garantir vos revenus.

• Envisagez le rachat de trimestres: estimer le nombre de trimestres nécessaires pour atteindre le taux plein et provisionnez pour les racheter.

Sur le plan financier:

• Assurance-vie: opérer un basculement vers des fonds en euros plus sécurisés et augmenter les versements.

• Perp et Madelin: optez pour ce type de contrats ou si c'est déjà fait, dopez les versements.

• Investir dans le Scellier: c'est encore le moment surtout si vous payez des impôts élevés.

A 60 ans : partir à la retraite… ou pas
60 ans est l'âge légal de la retraite, encore faut-il avoir suffisamment cotisé pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Si vous n'avez pas le nombre de trimestres suffisant (40,5 en 2010), vous subirez une décote. Dans le cas contraire, vous pouvez soit liquider votre retraite, soit poursuivre une activité jusqu'à 70 ans (âge de mise à la retraite d'office) et surcoter.

Sur le plan administratif:

• Reconstituer sa carrière grâce aux éléments archivés au cours de la vie active : salaires, relevés Arrco, Agirc, relevé d'épargne entreprise, RIS, EIG… et vérifier que tout est en ordre. Si tel n'est pas le cas, vous pouvez vous pouvez émettre des réserves ou adresser vos réclamations à la Cnav ou à l'Arrco-Agirc.

• Demander la liquidation: Si l'on souhaite partir à la retraite il faut enclencher la liquidation environ six mois avant la date de départ souhaitée. Attention, il s'agit de remplir deux formulaire différents: l'un pour le régime de base et l'autre pour les régimes complémentaires.

«Le choix de la date de départ en retraite est important, il est plus judicieux de choisir une date qui correspond à la fin d'un trimestre civil si l'on souhaite que celui-ci soit validé. Préférez donc le 1er avril au 1er février», explique Marc Darnault. Il faut savoir également que lorsque l'on part en cours d'année, celle-ci n'est pas prise en compte dans le calcul du salaire moyen (25 meilleures années).

• Reprendre une activité : Dans certains cas, il est intéressant de cumuler une activité avec le versement de sa pension retraite. Ce n'est pas le cas pour toutes les professions.

• Choisir de surcoter : Si vous décidez de poursuivre votre activité, vous allez bénéficier d'une majoration de votre pension de 5% par an. Cette surcote s'applique uniquement à la retraite de base et non aux régimes complémentaires.

Sur le plan financier:

«Il faut penser à son conjoint et donc rester économe et piloter selon ses besoins», avertit Marc Darnault.

• Racheter vos trimestres (années d'études, ou passées à l'étranger) pour obtenir une retraite à taux plein

•Vous continuez à travailler: vous pouvez poursuivre l'abondement de votre épargne (assurance-vie, Perp, Madelin…).

•Vous avez liquidé: vous pouvez également liquidé votre PEA qui est un placement risqué (Placement risqué) pour transférer les fonds sur un placement plus sécurisé. Programmer des rachats de votre assurance-vie. Vous pouvez en revanche continuer à abonder vos Perp et contrat Madelin pour gonfler votre rente

(d'après le Figaro.fr)

Les quatre âges importants de la retraite

59 ans : depuis le 1er janvier 2010, âge à partir duquel un chômeur n’a plus l’obligation de rechercher un emploi, et son allocation chômage est maintenue jusqu’à ce qu’il atteigne le nombre d’annuités nécessaires pour une retraite à taux plein.

60 ans : par une ordonnance du 26 mars 1982, l'âge légal de la retraite est fixé à 60 ans (à partir du 1er avril 1983) pour ceux qui ont les annuités nécessaires. Si un salarié veut partir à 60 ans mais n’a pas toutes les annuités, sa retraite, calculée sur le nombre d’années réalisées, est défalquée d’une décote selon le nombre d’années manquantes.

65 ans : âge de fin de décote pour les personnes n’ayant pas encore atteint le nombre d’annuités. Leur retraite est calculée selon le nombre d’années cotisées.

70 ans : depuis le 1er janvier 2010, âge auquel une entreprise peut mettre en retraite d’office un salarié (65 ans jusqu’au 31 décembre 2009).


*source clés du social

12,2% des nouveaux retraités bénéficient d'une surcote au premier semestre 2009

Le nombre de retraités qui bénéficient d'une majoration de leur pension augmente régulièrement depuis 2004. La surcote séduit de plus en plus de personnes. Selon les dernières données communiquées par la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), 12,2% des nouveaux retraités ont cessé leur activité en bénéficiant d'une surcote au premier semestre 2009. Ce chiffre...
Pour en savoir plus : boursorama.com

Bien préparer sa retraite - Quelles sont les précautions à prendre ?


Il y a d’une part les démarches à entreprendre et d’autre part les précautions susceptibles de préserver les documents utiles en la matière.

Tout d’abord les démarches à entreprendre.

La première consiste à conserver précieusement ses bulletins de salaire, quels qu’en soit le montant et la durée d’activité.

Dès le premier versement de cotisation auprès de la caisse de Sécurité sociale, un compte individuel est ouvert au nom du cotisant. A n’importe quel âge, l’intéressé peut demander auprès de sa caisse communication des trimestres qui sont ainsi validés. Il s’agit d’un service gratuit. Si vous avez eu plusieurs activités dans des secteurs différents (agriculture, SNCF, etc.), il faut alors s’adresser à chaque caisse compétente. En cas de changement d’employeur, cette démarche permet de s’assurer que les différentes cotisations ont bien été versées.
Périodiquement, parfois chaque année et plus souvent tous les deux ans, les Caisses de retraite complémentaires font parvenir aux cotisants des relevés de situation qu’il convient de garder.

Le site www.retraite.cnav.fr permet d’obtenir ce relevé en ligne. A noter, des conseillers retraite peuvent aider chaque cotisant. Ils sont disponibles auprès des points accueil dont la liste est fournie par la Cnav. A partir de 54 ans, et surtout à partir de 58 ans, il est important de faire le point sur sa retraite en s’adressant à la Cnav et aux caisses complémentaires (à chaque caisse selon son activité).

Disposer à 58 ans de son relevé de carrière permet de faciliter le passage à la retraite et d’avoir une idée précise du temps de cotisation pour optimiser sa retraite obligatoire.

Enfin, il convient de sécuriser les documents qui serviront de références à l’élaboration de la retraite. On assiste de plus en plus à la création de « coffres-forts électroniques ». De quoi s’agit-il ? D’un espace virtuel sécurisé qui permet de stocker des données sensibles, et en particulier des documents comme les contrats de travail, les fiches de salaire, les relevés des caisses de retraite. On accède à ses coffres-fort au moyen d’un identifiant, à l’instar d’un compte bancaire que l’on consulte en ligne. Selon les formules, nous pouvons disposer d’un espace dédié plus ou moins important. Les documents à placer dans le coffre-fort virtuel sont scannés par vos soins, puis transmis directement par Internet.

Outre la sécurisation, le coffre-fort permet non seulement de préserver des documents précieux mais aussi de les faire horodater ou encore de s’en faire délivrer une copie. De plus en plus de banques et des compagnies d’assurance proposent ce service, le plus souvent gratuitement. Même ceux qui ne sont pas clients de ces organismes peuvent bénéficier de tels services. Les banques, les mutuelles et les compagnies d’assurance offrent toutefois généralement un espace dédié plus important à leurs clients.
Auteur :Patrick Lelong
Source : France Soir

Le véritable age des seniors


A quel âge devient-on senior ? Pour l’Insee et la SNCF : 60 ans. Pour la ménagère, c’est 50 ans et pour les Français, interrogés en septembre 2009 par TNS Sofres, 59 ans. Dans les entreprises et sur le marché de l’emploi, le débat est lancé. Avec l’allongement de la carrière jusqu’à 70 ans, l’effacement progressif de l’âge de la retraite et la volonté d’éradiquer toute discrimination, il a bien fallu donner des repères. « Les lois sur la GPEC* et les accords séniors ont créé trois âges administratifs, 45 ans, 50 ans et 55 ans », déclare Vincent Poirel, responsable Egalité du cabinet Michael Page et membre de l’association « A compétence égale ». Et pourtant, sur le terrain, les frontières sont plus floues. « Les candidats me posent de plus en plus souvent la question », affirme François Imbert, fondateur du cabinet Cadres Séniors Consulting et auteur d’un livre « Le retour des quinquas » en vente le 25 mars.
+ de 55 ans
- C’est l’âge des bénéficiaires des nouveaux dispositifs d’aménagement ou de prolongement de fin de carrière prévus par les accords séniors.
- C’est l’âge des séniors dans le secteur des BTP selon certains professionnels.
- C’est l’âge où l’entreprise vous propose un « bilan sénior » ou un entretien de fin de carrière.
+ de 50 ans
- C’est l’âge du recrutement selon les accords séniors.
- C’est l’âge des séniors dans l’industrie selon des experts.
- C’est l’âge des fameux « quinquas », le mot qui revient le plus souvent pour qualifier un sénior.
+ de 45 ans
- C’est l’âge de l’entretien de « mi-carrière » développé avec la mise en œuvre de la GPEC.
- C’est pour beaucoup de professionnels des RH le « début de la séniorité ».
+ de 40 ans
- C’est à partir de cet âge que les difficultés à retrouver un emploi commencent, selon Marc Weintraub, directeur du salon Emploi des séniors, qui avoue « avoir un peu caricaturé en dédiant son salon aux plus de 40 ans ».
- C’est parfois l’âge des séniors du secteur des SSII.

Source : courriercadre.com

5 mars 2010

Nouveau Concept En France : La Colocation Entre Séniors

La France compte à ce jour plus de 13 millions de personnes âgées de plus de 60 ans, dont un quart vit seul suite à un divorce, au décès du conjoint(e) ou à l’éloignement de la cellule familiale.

Avec la montée du papy-boomer, ce chiffre ne cessera de croître dans les années futures pour atteindre 18 millions de séniors à partir de 2015.

Ces « jeunes vieux », sont en général en bonne santé. Souvent dotés de diplômes, parfois familiers des nouvelles technologies, ils entendent bien profiter de leur espérance de vie, estimée à 90 ans en 2050.

Pourtant, la situation économique des séniors en solo n’est pas toujours facile malgré des revenus corrects pour certains.

Cet allongement de leur espérance de vie pose plusieurs problèmes : celui de l’angoisse de vivre seul d’une part et les frais de logement parfois élevés pour de petites retraites d’autre part.

Pour beaucoup, intégrer une maison de retraite ne fait pas partie de leur philosophie de vie ou ils n’ont pas le budget nécessaire pour financer ce type d’hébergement.

En dehors de ces problèmes, certains séniors, souvent des femmes, souhaitent tout simplement changer de mode de vie et tenter l’aventure à plusieurs dans un autre endroit, au bord de la mer, à la montagne ou à la campagne, d’autres ont comme projet de se rapprocher de leurs enfants. Enfin, pour certains, l’idée est de se rapprocher de toutes commodités et habiter, si possible, en centre ville. Le partage d’un toit entre séniors…

La France est en retard dans ce domaine. A l’origine, le concept de partage d’appartements ou de maisons, entre aînés vient du nord de l’Europe : Benelux, Suisse ou encore la Suède. Au Pays-Bas par exemple, les colocations de seniors sont cinq fois plus courantes qu’en Allemagne. La France est en retard dans ce domaine. Cette idée de partage (répartition des tâches, frais réduits du tiers ou du quart, vivre les bons et les mauvais moments, découvrir de nouveaux horizons, éviter l’isolement) séduit de plus en plus de séniors, pourtant seuls ils auront beaucoup de mal à réaliser leur projet…d’où l’idée de la création d’un site web destiné uniquement aux séniors.

Nous pensons que le site www. partage-senior. net répondra aux attentes de beaucoup.

A bientôt. mail : contact@partage-senior. net



Pierre Lelal – fondateur du site Partage-Sénior.net