2 déc. 2013

Retraite : l'Assemblée rétablit l'allongement de la durée de cotisation

L'Assemblée nationale a rétabli mercredi l'allongement progressif de la durée de cotisation à 43 années d'ici 2035, une mesure phare du projet de loi sur les retraites rejeté par le Sénat. L'article 2 du texte, examiné cette semaine par les députés en nouvelle lecture, prévoit d'allonger la durée de cotisation, à partir de la génération 1958, d'un trimestre tous les trois ans, pour atteindre 43 ans (172 trimestres) en 2035.
"Nous assumons de promouvoir l'allongement de la durée de cotisation dans un pays qui peut s'enorgueillir d'un allongement important de l'espérance de vie", avait affirmé mardi la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine dans son discours liminaire, tout en évoquant les mesures permettant à certains salariés de partir plus tôt en retraite, au titre notamment de la pénibilité. Les écologistes ne s'en sont pas moins inquiétés d'une mesure qui va notamment pénaliser les salariés aux carrières heurtées, les radicaux de gauche s'inquiétant aussi pour la jeune génération davantage victime de la précarité.

Mesure "inacceptable" pour le Front de gauche

L'UMP, favorable à un nouveau report de l'âge légal, a plaidé pour la suppression d'un allongement de la durée de cotisation "plus néfaste" pour le niveau des pensions et le financement du système, l'UDI dénonçant "un article à l'encontre de la jeunesse".
Pour le Front de gauche, cette mesure est "inacceptable", car "l'objectif de 43 années de cotisations est inatteignable pour un nombre croissant de salariés".

27 nov. 2013

Retraite, l'impact des mesures



Par 
Faible en apparence (+ 0,15 point en 2014, 0,20 en 2015, 0,25 en 2016 et 0,30 en 2017), la hausse des cotisations retraite est douloureuse pour le portefeuille des salariés les plus modestes quand on l'ajoute aux précédentes augmentations. "J'ai le cas d'un salarié dont le salaire brut (2 000 euros) n'a pas bougé depuis 2009. En trois ans, il a déjà perdu 7 % de revenu. Son salaire net est tombé de 1 626 à 1 515 euros. Si on y ajoute l'inflation, c'est 15 % de pouvoir d'achat qui s'est envolé", constate Emmanuel Grimaud, président de Maximis Retraite. Et ce n'est pas fini. Pour un salarié gagnant 3 000 euros par mois, la hausse de 0,30 % des cotisations se traduira par un prélèvement de 204 euros en 2017, selon les calculs de Novelvy Retraite.
- Moins de pension : Le report de l'indexation d'avril à octobre des pensions du régime de base - autre mesure forte du projet de loi - entraînera un manque à gagner de 100 E pour un retraité percevant 3 000 euros de retraite, si on suppose une inflation de 1,3 %, toujours selon Novelvy Retraite.
- Davantage de trimestres : Pour faire passer la pilule, le gouvernement va faciliter l'obtention de trimestres nécessaires pour partir à la retraite plus tôt et avec une pension à taux plein. "Désormais, il suffira d'avoir gagné 1 414 euros au lieu de 1 886 euros pour comptabiliser un trimestre", explique Emmanuel Grimaud.
Les jeunes qui auront passé des années sur les bancs d'écoles ou de l'université bénéficieraient également d'une aide pour pouvoir racheter des trimestres. Sur les douze autorisés, quatre seraient subventionnés à raison de 1 000 euros par trimestre racheté. "Le dispositif sera d'autant plus intéressant que le rachat interviendra tôt. Avec ce bonus, acheter un trimestre à 22 ans coûtera moins de 100 euros. Autant dire que c'est cadeau. À 31 ans, entre 500 et 1 000 euros. Les jeunes en auront-ils l'envie et surtout les moyens ? Il n'est d'ailleurs pas certain qu'ils y aient intérêt", continue Emmanuel Grimaud.

Réforme des retraites : tout ce qui change pour les jeunes


Réforme des retraites  : tout ce qui change pour les jeunes

Par Les Echos | 08/11 | 07:00

L’aide au rachat de trimestres pour les jeunes fait partie des innovations de la réforme des retraites. Son impact devrait toutefois être limité.

Aujourd’hui, les salariés, mais aussi les fonctionnaires, les indépendants, les exploitants agricoles ou encore les professions libérales ont la possibilité de racheter jusqu’à 12 trimestres de cotisation retraite au titre de leurs années d’études supérieures. Un rachat coûteux, dont le tarif augmente avec l’âge et dont l’opportunité, même en dépit de la déduction fiscale offerte, doit être soigneusement étudiée.
Dès le 1er janvier 2014 : face à l’allongement de la durée de cotisation, un dispositif de rachat de trimestres spécifique «jeunes» devrait être mis en place : jusqu’à 4 trimestres rachetables, à tarif préférentiel (ou après octroi d’une aide), dans les 10 ans qui suivent la fin des études supérieures.
Pour Emmanuel Grimaud, président de Maximis Retraite : «Cette mesure est intéressante, mais son impact risque d’être limité compte tenu du nombre de trimestres concernés. Tout va dépendre en fait de la date et du prix de rachat de ces trimestres».

Retraite : plus d'un Français sur deux ne l'a pas encore préparé


Retraite: plus d'un Français sur deux ne l'a pas encore préparé

Le Revenu le 08/11/2013 à 14:23

(lerevenu.com) - Alors que les réglementations liées à la retraite évoluent régulièrement, Ipsos a réalisé une étude pour le compte de BNP Paribas permettant d'apprendre pourquoi les Français n'anticipent pas suffisamment leur départ à la retraite.

«93% des Français de 30 à 55 ans estiment aujourd'hui que la pension de retraite qu'ils toucheront nécessitera un complément de revenu», indique l'enquête. Néanmoins, 80% jugent insuffisant voire risqué leur niveau de préparation financière à la retraite.
Cette lucidité sur leur situation touche toutes les catégories de population mais ne se retrouve pas dans les comportements : «58% des 30-55 ans n'ont pas encore commencé à préparer leur retraite, parmi lesquels la moitié n'envisage pas de s'y mettre dans les cinq prochaines années, y compris chez les plus âgés !».

Retraites : des ajustements pour les professions libérales

Les Echos Patrimoine

Retraites : des ajustements pour les professions libérales

08/11 | 02:00 | mis à jour à 09:43

Pour les professions libérales, les majorations des cotisations retraite ont été anticipées.

L’essentiel des mesures qui visent les salariés, les jeunes et les femmes (lire ci-dessous) concerne également les professionnels libéraux. Avec quelques nuances pour certains. Les voici :

Hausse des cotisations retraite

Les hausses des cotisations vieillesse prévues dans le projet de loi ne concernent pas les libéraux : d’autres majorations sont en effet entrées en jeu dès 2012, portant les taux à 9,75 % en 2013, puis à 10,10 % en 2014 (pour la tranche des revenus inférieurs à 85 % du PASS, soit 31.477 euros) et à 1,81 % puis à 1,87 % (pour la tranche des revenus compris entre 31.477 euros et 185.160 euros).
A partir du 1er janvier 2015, sous réserve d’un décret, les seuils des tranches de cotisation devraient être modifiés, avec un impact sur le nombre de points attribués.
Exemple : pour un bénéfice de 50.000 euros : 3.404 euros = cotisations payées en 2013 ; 3.526 euros = cotisations à payer en 2014, soit + 3,6 % (source : CNAVPL).

Ajustement du cumul emploi-retraite

Aujourd’hui : un professionnel libéral (ou un indépendant) peut liquider à taux plein sa retraite de base et sa retraite complémentaire de salarié (statut de début de carrière par exemple) tout en poursuivant son activité libérale : dans ce cas, il continue à acquérir des droits à la retraite dans son régime.
Dès le 1er janvier 2015 : il ne sera plus possible d’acquérir de nouveaux droits dès qu’une retraite de base aura été liquidée. Et les complémentaires des libéraux ne sont accordées à taux plein qu’à 65 ans (médecin, expert-comptable, etc.) ou 67 ans (chirurgiens-dentistes…) selon les professions.
Pour Frédéric Barrel, directeur technique chez Neovia Retraite : « Pour poursuivre une activité libérale mieux vaudra ne pas liquider ses retraites de salarié pour ne pas cotiser à perte dans le régime des libéraux. »

Baisse de l’âge d’accès à la retraite progressive

Cette mesure ne touche qu’indirectement les libéraux, puisqu’elle n’est ouverte qu’aux salariés qui ont eu une activité libérale à un moment de leur carrière. Une précision : les personnes doivent être salariées au moment de cette demande et cesser leurs éventuelles activités non salariées.

Retraite : les cotisations volontaires, un bon calcul ?


Retraite : les cotisations volontaires, un bon calcul ?

Source : Capital.fr
08/11/2013 à 16:10 / Mis à jour le 09/11/2013 à 10:21
 
© REA
Peu connues, les cotisations volontaires permettent d'acheter des droits à l'assurance retraite. Elles s'adressent aux assurés qui ne sont affiliés à aucun régime et n'ont donc plus d'activité professionnelle, par exemple un rentier ou les personnes dans l'impossibilité de travailler suite à un accident de la vie.

> Qui peut adhérer à l’assurance volontaire du régime général ?
Pour pouvoir adhérer à l’assurance volontaire "vieillesse", il ne faut pas être couvert à titre obligatoire. En pratique, l’assurance volontaire est ouverte aux anciens assurés du régime général, des régimes spéciaux ou des régimes agricoles, c’est-à-dire à toute personne qui a été affiliée pendant au moins 6 mois à un de ces régimes et qui ne remplit plus les conditions d’assujettissement obligatoire. Elle s'adresse donc aux rentiers et à toutes les personnes sans activité professionnelle, notamment suite à un accident de la vie. Celles-ci doivent présenter leur demande dans les six mois qui suivent la date à laquelle elles ne remplissent plus les conditions d’affiliation obligatoire. Attention, il existe toutefois d'autres dispositifs de cotisations volontaires destinés aux expatriés, aux personnes qui remplissent la fonction de tierce personne auprès de leur conjoint ou d’un membre de leur famille invalide ou handicapé, ainsi qu'aux parents chargés de famille sans activité professionnelle. Le montant des cotisations est alors différent.
> Combien coûtent ces cotisations volontaires ?
Les anciens assurés qui cotisent volontairement sont répartis en 4 catégories en fonction de leur rémunération des six derniers mois ayant donné lieu au versement de cotisations sociales. L'assiette des cotisations correspond à un pourcentage du plafond annuel de la sécurité sociale : 100% de ce plafond pour les assurés relevant de la 1ère catégorie, 75% de ce plafond pour la 2ème catégorie,  50% de ce plafond pour la 3ème catégorie et 25% de ce plafond pour les assurés volontaires âgés de moins de 22 ans, quelles que soient leur ressources.
 
Catégorie 1
Catégorie 2
Catégorie 3
Moins de 22 ans
 
Au moins 37.032 euros
Entre 18.516 euros et 37 032 euros
Moins de 18.516 euros
-
Base de calcul de la cotisation
9.258 euros
6.943,50 euros
4.629 euros
2.314,50 euros
Montant trimestriel de la cotisation
1.560 euros
1.170 euros
780 euros
390 euros
Les cotisations sont calculées trimestriellement en appliquant à cette base forfaitaire un taux de 16,85% pour le risque "vieillesse". Ce taux correspond à la somme des cotisations plafonnées et déplafonnées  – part salariale et patronale – versées par les salariés en activité.

Retraite : tout ce qui change pour les entrepreneurs

Les Echos Business

Retraite : tout ce qui change pour les entrepreneurs

Par Roselyne Poznanski, journaliste | 08/11/2013

Dans un peu plus d’un mois, le projet de loi de réforme des retraites sera adopté. Indépendants, libéraux… qu’est-ce qui va changer exactement ? Tour d’horizon des innovations.


Les nouvelles règles en matière de retraite pour l
Crédits photo : shutterstock.com
Les nouvelles règles en matière de retraite pour les entrepreneurs

Artisans,commerçants, industriels : les indépendants vont payer davantage

• Règle unique de calcul pour les polypensionnés

Aujourd'hui, une personne qui enchaîne différents statuts acquiert des droits auprès de plusieurs régimes de retraite. Pour déterminer le montant de la pension de base, ces droits sont proratisés et calculés séparément. A contributions égales tout au long de la carrière, cela conduit à des montants de pension différents.
Selon les cas et les régimes, le fait d'avoir été « monopensionné »ou « polypensionné » peut se traduire par une pension plus élevée ou, au contraire, moins élevée. Au plus tard le 1er janvier 2017, un calcul unique des retraites de base est prévu pour le régime général (CNAV), le RSI et la MSA (salariés agricoles uniquement), régimes dits « alignés ». Il faudra alors liquider de façon concomitante l'ensemble de ses droits. Les personnes qui ont, au cours de leur carrière, été affiliées en tant que profession libérale ou fonctionnaire notamment ne seront pas concernées.
retraite polypensionnés
 


• Des cotisations retraite déplafonnées

Aujourd'hui, les cotisations retraite payées par les indépendants sont plafonnées au PASS (37.032 euros), quelque soit le chiffre d'affaires réalisé. Dans le régime général, elles sont déplafonnées. Dès le 1er janvier, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014 prévoit un déplafonnement de ces cotisations retraite : l'impact de la hausse des cotisations (0,6% entre 2014 et 2017) prévue par la réforme des retraites sera donc plus important pour les indépendants.

5 nov. 2013

Retraite : Droit à l'information sur les retraites

 

Retraite : Droit à l'information sur les retraites

Les contours du droit à l'information des assurés sur la retraite

Décret n° 2011-2072 du 30 décembre 2011/ Décret n° 2011-2073 du 30 décembre 2011.

Deux décrets, publiés le 31 décembre 2011, précisent les contours du droit à l'information reconnu en faveur des assurés en matière de retraite par la loi portant réforme des retraites du 9 novembre 2010. 
Le droit des assurés à l'information sur le système de retraite
Aux termes de la loi du 9 novembre 2010, l’assuré bénéficie dans l’année qui suit la première année au cours de laquelle il a validé une durée d’assurance d’au moins deux trimestres dans un des régimes de retraite légalement obligatoire d'une information générale sur le système de retraite par répartition.
Concrètement, depuis le 1er janvier 2012, l’assuré qui se trouve dans ce cas de figure reçoit un document d’information générale qui lui est délivré par les organismes de sécurité sociale. En fonction de la situation de l’assuré, l’organisme en charge de délivrer ce document peut être la caisse nationale d’assurance vieillesse des travailleurs salariés, les institutions de retraite complémentaire, la caisse d'assurance vieillesse, invalidité et maladie des cultes, la caisse des dépôts et consignations, organismes de gestion des régimes spéciaux, le Groupement d’intérêt public Info Retraite.
Le document d’information générale comporte notamment : une présentation générale du système de retraite par répartition, une information sur l’impact potentiel sur la constitution de droits à retraite d’une activité professionnelle réduite, une information sur les modalités de prise en compte des activités professionnelle accomplies dans l’Union européenne et / ou dans un Etat tiers, pour autant qu’il ait conclu une convention bilatérale de sécurité sociale avec la France.
 L'entretien organisé à partir de 45 ans
A compter du 1er janvier 2013, les assurés, qu'ils résident en France ou à l'étranger, bénéficieront, à leur demande, à partir de quarante-cinq ans d’un entretien dont l'objet sera notamment d’informer l’assuré sur les possibilités ouvertes dans les régimes de retraite légalement ou réglementairement obligatoires : de cotiser en cas d’emploi à temps partiel sur une assiette correspondant à une activité exercée à temps plein ; de compléter la durée d’assurance au titre de certaines périodes, telles que les années d’études supérieures, les années d’activité incomplètes ou les périodes d’activité professionnelle exercées hors de France... Il s'agira également à l'occasion de cet entretien d'inviter l’assuré à vérifier la complétude des données du relevé de sa situation individuelle au regard de l’ensemble des droits qu’il a pu constituer dans les régimes de retraite légalement ou réglementairement obligatoires ; de répondre aux questions de l’assuré relatives aux droits qu’il a pu constituer dans les régimes de retraite légalement obligatoires et aux perspectives d’évolution de ces droits, compte tenu des choix et aléas de carrière éventuels et de communiquer à l’assuré des simulations du montant potentiel de sa future pension.
L’entretien est réalisé dans un délai maximal de six mois suivant la demande de l’assuré.
Cet entretien s'appuie sur les éléments d'information permettant d'éclairer les conséquences, en matière de retraite, des choix professionnels, en particulier en cas d'expatriation.
L’assuré adresse sa demande à l’organisme social dont il relève. 
Le relevé de situation individuelle
La loi reconnaît à toute personne le droit d'obtenir un relevé de sa situation individuelle au regard de l'ensemble des droits qu'elle s'est constitués dans les régimes de retraite légalement obligatoires.
Les régimes de retraite légalement obligatoires et les services de l'Etat chargés de la liquidation des pensions sont tenus d'adresser périodiquement, à titre de renseignement, un relevé de la situation individuelle de l'assuré au regard de l'ensemble des droits qu'il s'est constitués dans ces régimes. 
Lorsque l'assuré en fait la demande, un relevé de sa situation individuelle lui est délivré soit par courrier au plus tous les ans, soit par voie électronique à tout moment.
Le RIS est également accessible en ligne. Initialement cette voie ne devait être ouverte qu'à compter du 1er janvier 2013, néanmoins, le GIP Info Retraite a annoncé, lundi 23 janvier 2012, que depuis le début du mois, les assurés peuvent accéder à leur relevé de situation individuelle en se connectant sur le site de leur régime et que ce service est ouvert sur le site des principaux régimes, et il sera étendu progressivement à la totalité des régimes de retraite. 
L'estimation indicative globale des pensions de retraite
Les organismes de sécurité sociale sont tenus d'adresser aux assurés qui leur sont affiliés, une estimation indicative globale du montant des pensions de retraite auxquelles les durées d'assurance, de services ou les points qu'ils totalisent leur donnent droit, à la date à laquelle la liquidation pourra intervenir, eu égard aux dispositions législatives, réglementaires et conventionnelles en vigueur.
Ainsi, en fonction de la situation de l'assuré, le montant des pensions est estimé notamment à l'âge légal ouvrant droit à la retraite, à l'âge ouvrant à une retraite à taux plein ou s'il est plus élevé, à l'âge atteint l'année où est établie l'estimation.
Toutefois, cette estimation est effectuée quel que soit l'âge de l'assuré si celui-ci est engagé dans une procédure de divorce ou de séparation de corps. 
Depuis le 1er janvier 2012, l'estimation indicative globale doit comporter une information sur les dispositifs de cumul emploi-retraite, de retraite progressive, et sur la possibilité de cotiser sur la base d'un temps plein en cas de travail à temps partiel.
Compte tenu de l'intervention de la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites, des dispositions de cette loi en matière de droit à l'information des assurés et des adaptations des systèmes d'information qu'elles ont rendu nécessaires, le pouvoir réglementaire décale d'un an le calendrier d'envoi de certaines estimations indicatives globales des droits des assurés.
Par conséquent, pour les générations 1954 et 1955, cet envoi qui devait intervenir en 2010 interviendra en 2011. Pour les assurés dont une ou plusieurs pensions peut être liquidée avant l’âge légal de départ applicable dans le régime général, l’envoi de cette estimation qui devait
intervenir à partir de 2012 interviendra à compter de 2013.  

par : Hakim El Fattah

2 nov. 2013

Retraites surcomplémentaires : le vademecum de la modification de régime


Retraite a partagé un lien des Echos
 
 

Retraite : rejet par la commission au Senat


Retraite a partagé un lien du FIGARO
 
 

La grogne sociale monte et se traduira dans les urnes


Retraite a partagé un lien du FIGARO
 

La réforme des retraites : Eclairage et perspectives


Retraite a partagé un lien Les Echos Business

Retraite et compte pénibilité : explications


Retraite a partagé un lien de BOURSORAMA
 

Retraite complémentaire des exploitants agricoles : paramêtres 2013


Retraite a partagé un lien de BOURSORAMA

Retraite : ce que change la réforme