25 sept. 2010

Le point témoin d'une de nos "seniors-formations.fr"


Ils sont là pour parler d'eux et pour partager leurs inquiétudes au moment où ils s'apprêtent à "quitter leur casquette professionnelle". Georges Dupuy et son associé Serge Lanteaume s'efforcent de rationaliser, PowerPoint à l'appui : "Il y a l'important et il y a l'essentiel", leur explique calmement le premier. "L'important, c'est vos compétences, votre environnement professionnel. C'est votre cadre de référence, en somme. Et ça, vous allez le perdre. Alors, il va falloir vous recentrer sur l'essentiel." Et "l'essentiel" est écrit au tableau : la vie privée...

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22 sept. 2010

Réforme des retraites : ultimes manoeuvres


"Non, tout n'est pas gravé dans le marbre", estime Le Nouvel Observateur en tête de son dossier consacré aux retraites (pages 16 à 28). Pour l'hebdomadaire, la réforme des retraites qui, le 23 septembre, "propulse de nouveau des centaines de milliers de Français dans les rues de nos villes peut encore être amendée".

A l'instar de ce journal, beaucoup d'opposants à cette réforme pensent qu'il est encore possible de faire obstacle au texte qui va être examiné par le Sénat à partir du 5 octobre. Pour la journée de grève de demain, notent Les Echos (page 4), les syndicats misent sur une mobilisation massive. Leur but, voire leur "obligation", est de faire mieux que le 7 septembre dernier en dépassant les 2,7 millions de manifestants.

"Je suis confiant", déclare dans Le Parisien/Aujourd'hui (page 4), le secré­taire général de la CFDT. Pour François Chérèque, le courant syndical est "en train de gagner le soutien populaire" et le rapport de force s'accentue de plus en plus entre les salariés et l'exécutif.

Les ouvertures consenties ces derniers jours par le gouvernement en faveur des travailleurs en situation de handicap, des chômeurs âgés et des femmes n'apaisent visiblement pas ce leader syndical. Selon lui, "le gouvernement est en train de se rendre compte que sa réforme n'est pas bonne. Au bout d'un moment autant changer de texte plutôt que de faire du rafistolage sur tout. Les dernières ouvertures démontrent que son projet de loi n'est pas juste".

Pour les opposants à la réforme, 67 ans, "c'est la limite qui dépasse les bornes", note L'Express (pages 44 et 46). En effet, outre le report de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, la mesure qui porte à 67 ans (contre 65 actuellement) l'âge permettant d'obtenir une retraite à taux plein est celle "qui suscite le plus de colère". Une mesure que l'exécutif n'entend pas modifier.

Face à cette position, la rue reste l'un des moyens de pression des syndicats. Mais ces derniers placent également "leurs espoirs dans les sénateurs", ajoute L'Express. La CFDT, en particulier, "multiplie les contacts, esquisse des compromis" avec certains de ces parlementaires.

D'après le secrétaire général de Force ouvrière, interrogé par Les Echos, si la mobilisation du 23 septembre est une réussite, les modalités d'actions à entreprendre par la suite sont simples : "Soit on continue à mettre l'accent sur les manifestations, soit on le met sur les arrêts de travail." Pour le moment, observe Jean-Claude Mailly, "on ne sent pas de radicalisation mais on ne peut absolument pas l'exclure. Les salariés ont parfaitement compris qu'on leur fait payer les conséquences de la crise financière et ne l'acceptent pas".

Niches fiscales : 12,5 milliards d'économies en 2012
Pour 2012, on connaît désormais le montant des économies dégagées par la suppression de certaines niches fiscales. En déplacement à Nice, rapporte Le Figaro (page 17), le Premier ministre, François Fillon, a indiqué que "ces économies, fruits des mesures qui seront votées cet automne, atteindront 10 milliards d'euros en 2011 et 12,5 milliards en 2012".

D'après La Tribune (page 6), "le saut de 2,5 milliards d'une année sur l'autre" s'explique par le fait que certaines mesures visant l'impôt sur le revenu ne toucheront que les revenus de 2011, taxés en 2012. La fin de l'avantage fiscal lié au mariage est notamment l'une d'entre elles. Ainsi, note le quotidien économique, "en 2012, les particuliers utilisant les niches verront donc leur impôt augmenter, et ceux qui se sont mariés en 2011 ne profiteront pas de la triple déclaration de revenus".
Frédéric Lavignette
Source : La Mutualité Française

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Retraites: Couac sur les mères de famille



La Halde estime que le relèvement de l’âge du départ à la retraite à taux plein de 65 à 67 ans va induire des inégalités hommes-femmes. Interrogé par «Le Parisien» sur la possibilité d’instaurer des aménagements sur la question, le ministre du Travail Eric Woerth a répondu par un «non» ferme… dans une version de l’interview qui ne devait pas être publiée.

Touchera, touchera pas à l'âge de la retraite à taux plein pour les mères de trois enfants ? A la veille d'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, adoptée la semaine dernière par l’Assemblée nationale et dont l’examen débutera le 5 octobre au Sénat, la question est au cœur des attentions. D’abord, car la Halde a mis le doigt dessus, estimant qu’en l’état, le projet de loi risquait de pénaliser ces femmes, plus souvent victimes de temps partiel et de carrières discontinues, mais aussi parce que le gouvernement semble se contredire sur la question.

Lundi soir, l’AFP retranscrivait en effet une interview du ministre du Travail, Eric Woerth, accordée au «Parisien», dans laquelle il était interpellé sur la question. «Etes-vous favorable à l’idée du président du Sénat, Gérard Larcher, de maintenir la retraite à taux plein à 65 ans pour les femmes ayant élevé trois enfants ?», lui demandait le journaliste. «Ce n'est pas le sujet (...) S'il y a des injustices, il faudra les corriger mais l'équilibre général du texte repose sur le recul à 62 ans de l'âge légal de la retraite et à 67 ans de l'âge de la retraite à taux plein. Ces bornes d'âge sont non négociables car elles sont essentielles à l'équilibre du système», répondait –entre autres- Eric Woerth. Le ministre se montrait donc intransigeant sur la question. Problème: le lendemain, ces termes fermes et définitifs n’apparaissent plus dans la version définitive publiée de l'interview. Le «ce n’est pas le sujet» est devenu «ne nous trompons pas de sujet», et le «non négociable» a disparu au profit de «elles ne peuvent être modifiées». Certes, la nuance est légère -le fond de la réponse reste le même, seule la forme la rend moins catégorique. Mais cela a suffi à créer la polémique, rappelant aux lecteurs que les interview de politiques sont souvent relues et annotées. Car c’est bien de là qu’est né l’imbroglio: le quotidien avait par mégarde envoyé la version non corrigée à l’AFP…

«La vraie question est celle
de la différence de salaires»
Quoiqu'il en soit, le ministre a précisé ses propos en marge de sa visite à l'association France-Alzheimer pour la journée mondiale de lutte contre cette maladie, hier. «Je n'ai jamais dit ça [qu'un aménagement pour les mères de famille était exclu, ndlr], a-t-il lancé. J'ai dit que le gouvernement était très ferme sur le [passage de] 65 à 67 [ans] mais je n'ai pas évoqué ce sujet en particulier.» «Tout ce qui peut être fait pour améliorer le texte, tout ce qui peut être fait pour faire en sorte que ce texte prenne encore plus en compte la situation des uns et des autres, des unes et des autres, sera fait. Il faut juste que ce soit dans l'équilibre général du texte», a-t-il ajouté. Ce qui n’a pas vraiment dissipé le flou artistique qui flotte autour de la question…

Pour revenir au fond de l’interview, Eric Woerth a finalement éclipsé la question de l’âge de départ à la retraite à taux plein en estimant que «la vraie question» est «celle de la différence de salaires». «Cette différence explique pourquoi les pensions des femmes restent inférieures à celles des hommes. C’est scandaleux, s’exclame le ministre. Il y a eu sur le sujet six lois votées qui n’ont pas changé grand-chose. Le projet du gouvernement prévoit de sanctionner financièrement les entreprises qui ne feront pas d’effort pour réduire les écarts de salaire hommes-femmes. Il faudra débattre du sujet avec les sénateurs et voir s’ils souhaitent aller plus loin», ajoute-t-il. Selon lui, «les salariés qui partent aujourd’hui à 65 ans et partiront demain à 67 ans ne sont pas, comme le prétend Martine Aubry, les ouvrières du textile. Les femmes concernées ont généralement arrêté de travailler il y a vingt ans en moyenne, le plus souvent par choix. Elles sont deux fois moins concernées par le minimum vieillesse ce qui veut dire concrètement qu’il ne s’agit pas des femmes aux revenus les plus modestes!», fait-il valoir.

Les propositions de la Halde
Telle est donc sa conception de «l’égalité hommes-femmes face à la retraite», un des trois points qu’il «souhaite voir avancer» au Sénat, avec celui des travailleurs handicapés et des chômeurs âgés. «Le président de la République souhaite augmenter le nombre de personnes handicapées pouvant bénéficier d’un régime de départ anticipé à la retraite, développe-t-il. (…) Nous devons par ailleurs répondre aux craintes des chômeurs âgés qui comptaient pouvoir prendre bientôt leur retraite. (…) Sur ces sujets, il y aura des amendements soit du gouvernement, soit de la majorité sénatoriale.»

Dans une délibération datée du 13 septembre et rendue publique mardi, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité met en exergue les conséquences pour les femmes de la maternité sur leur déroulement de carrière y compris leur retraite. «Les femmes totalisent avec difficulté le nombre de trimestres nécessaires pour bénéficier de la retraite à taux plein», c’est pourquoi «il est indispensable de construire des systèmes de compensation». Ainsi, la Halde préconise notamment que soit plus largement appliquée «la possibilité ouverte par l’article L 241.3.1 du code de la sécurité sociale pour les salariés à temps partiel qui souhaitent cotiser à temps complet de bénéficier d’une prise en charge du surcoût par l’employeur» ; que soit pris «en compte les 100 meilleurs trimestres et non les 25 meilleures années pour la détermination du montant de la pension, ce qui correspond à la même durée de cotisation» pour mieux prendre en compte le temps partiel (30, 2 % des femmes occupent un emploi à temps partiel contre 5,7% des hommes) ; ou encore d’«ouvrir le droit au versement de la pension de réversion au partenaire pacsé survivant». Enfin, la Haute autorité propose de «maintenir à 65 ans l’âge de départ à la retraite à taux plein pour les personnes ayant pris un congé parental ou pour soins apportés à un enfant ou un parent malade», et appelle gouvernement à «favoriser une plus grande égalité professionnelle entre les femmes et les hommes» tout au long de la carrière pour éviter les écarts au moment de la retraite.


Marie Desnos - Parismatch.com


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20 août 2010

Réforme des retraites : présentation de l'avant-projet


Réforme des retraites : présentation de l'avant-projet - 16/06/10
Eric Woerth a présenté l'avant-projet de réforme des retraites, le 16 juin 2010. Il comporte 5 grands axes dans lesquels se déclinent 17 mesures :

- augmenter la durée d'activité, en répartissant équitablement l'effort entre les salariés : relever l'âge légal de départ de 60 à 62 ans en 2018 (à raison de 4 mois de plus par génération), développer la prévention de la pénibilité, "pour éviter l’usure physique des salariés".

- développer l'emploi des seniors : deux mesures sont prévues pour tenter d'y pourvoir.

- renforcer l'équité du système par des mesures de recettes ciblées et une plus grande convergence entre les régimes du public et du privé : avec la mise en place notamment d’un dispositif de recettes supplémentaires sur les hauts revenus et les revenus du capital.

- améliorer les mécanismes de solidarité : couverture des chômeurs non indemnisés, retraites des femmes.

- renforcer la compréhension par les Français des règles de la retraite : mettre en place un "point d’étape individuel retraites" à 45 ans.

Le ministre du Travail recueillera les remarques et suggestions des partenaires sociaux sur cet avant-projet. Le projet du gouvernement, assorti des modifications qui pourraient ainsi être retenues, sera ensuite transmis pour consultation aux caisses de sécurité sociale et aux organismes consultatifs des fonctions publiques puis présenté en Conseil des ministres le 13 juillet, afin que le Parlement en débatte au début du mois de septembre.


Visionner la présentation par Eric Woerth

Lire le détail de l'avant-projet

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Les chiffres-clés de la retraite


16 millions de retraités
1 400 € /mois
c’est la pension moyenne d’un retraité / la pension moyenne pour une carrière complète (60 % de retraités) est de 1 700 € / mois
14,4% c’est le montant de son produit intérieur brut que la France consacre aux retraites
279 milliards d’Euros de pensions versées en 2010
32 milliards d’euros de besoin de financement (70 milliards d’€ en 2030 et 102 milliards d’€ en 2050)
35 régimes obligatoires par répartition différentes
1.8 cotisant pour un retraité aujourd’hui
1.2 cotisant pour un retraité en 2050

Source : www.travail-solidarite.gouv.fr


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Adoption du projet de loi portant réforme des retraites par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale


Le projet de loi portant réforme des retraites a été adopté le 22 juillet 2010 par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Il avait auparavant été soumis également aux commissions des lois et des finances. Cet examen a donné lieu à l’adoption de plusieurs amendements de la majorité et de l’opposition parmi lesquels :


l’enrichissement des missions du comité de pilotage des régimes de retraite, qui devra étudier les pistes de convergence entre régimes de retraite ;
l’obligation pour les entreprises de plus de 50 salariés d’être couvertes par un plan ou un accord sur l’égalité professionnelle, à défaut duquel, une pénalité de 1% de la masse salariale devra être acquittée ;
l’introduction d’un caractère périodique pour le "point d’étape" prévu à partir de 45 ans ;
Par ailleurs, comme Eric Woerth s’y était engagé, le Gouvernement a déposé un amendement ouvrant droit au remboursement des trimestres rachetés avant le 13 juillet 2010.
Source : www.travail-solidarite.gouv.fr


Emploi et Formation des Seniors LFSS 2009

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19 août 2010

Mutuelle senior : utilisez un comparateur mutuelle pour trouver la meilleure offre

Les mutuelles santé et les mutuelles d’assurances proposant des complémentaires santé sont nombreuses en France. Ce qui ne facilite pas le choix des séniors lorsqu’il s’agit de choisir une couverture santé adaptée à leurs besoins. Il faut dire que la santé est fragile à cet âge, alors, il faut bien choisir la meilleure formule pour une bonne couverture santé. La meilleure solution c’est de faire un comparatif mutuelle senior.

Choisir un bon comparateur sur les offres pour senior

Des nombreux éléments sont à prendre en compte pour savoir si tel ou tel comparateur mutuelle senior est efficace. Le plus important c’est de passer par un site qui pourra proposer une large gamme de garanties santé, car si les offres sont nombreuses, un senior a plus de chance de trouver ce qui lui convient. Dans ce cas, la diversité des offres de garantie santé est le premier élément qu’il faut tenir compte lorsque vous allez faire un comparatif mutuelle senior.


Emploi et Formation des Seniors LFSS 2009

À part les nombres d’offres, un bon site comparateur doit être en mesure de vous proposer d’autres éléments importants suivants : tableaux détaillés des garanties santé de chaque offre, un formulaire de devis gratuit pour comparer les formules, un aperçu des conditions générales de chaque offre mutuelle pour vérifier les délais d’attente, les plafonds de remboursements, etc. Grâce à un comparateur mutuelle, vous pouvez faire un tri de toutes les offres mutuelles. Ciblez plutôt les formules qui répondent parfaitement à vos besoins en santé et à votre budget. Essayer de trouver une mutuelle senior sur laquelle vous n’investissez que sur les garanties santé qui vous seront nécessaires pour éviter d’enrichir les assureurs. Avec tant d’offres sur le marché, un comparateur mutuelle est plus rapide et plus fiable pour trouver le meilleur prix. Vous pouvez également solliciter l’aide d’un conseiller spécialisé pour vous orienter vers une formule adéquate.

Sandra BULLOT
Mail : partenariats@santiane.fr

Source : http://www.communiques.pro/


Emploi et Formation des Seniors LFSS 2009
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Ces Français qui préfèrent vivre leur retraite au Maroc

Selon une enquête Ipsos réalisée pour le compte du magazine Pleine Vie, deux retraités français sur dix quittent la France parce que leur pouvoir d’achat ne leur permet plus de vivre dans leur pays. Après les Dom Tom, le Maroc serait l’une des destinations préférées de ces retraités français.


Le magazine consacre un spécial aux retraités français, dont 240 couples ont choisi de vivre à El Jadida, ville qui attire de plus en plus de retraités français qui leur rappelle, dit-on, la Côte d’Azur des années cinquante.

Un couple questionné se félicite par exemple de son choix. Propriétaire d’un appartement avec vue sur mer acheté à 90.000 euros et ne payant que 35 euros d’impôts fonciers par an, au lieu des 750 euros de taxe sur l’habitation en France, ce couple est également exonéré d’impôts sur les revenus à hauteurs de 80%.

A noter, qu’une réforme des retraites sera soumise au parlement français dès la rentrée. Celle-ci prévoit le recul de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans pour l’âge légal et de 65 à 67 ans pour une pension sans décote
Source : bladi.net


Emploi et Formation des Seniors LFSS 2009

Un rythme de retraité

La retraite, tout le monde en parle, elle nous attend et on l'attend… ou pas. On fait des projets, on en rêve ou on la redoute, car elle nous rappelle que l'on vieillit. Moment banal, certes, mais dont tout le monde, sauf exception, souhaite profiter le plus longtemps possible et en pleine forme, évidemment.

« Réalité aléatoire et bien ordinaire », s'exclame Michel Lamy, universitaire à la retraite sur la Côte de Beauté depuis quelques années. Dans un ouvrage « Réussir sa retraite », qu'il a écrit sur ce vaste sujet, c'est avec une pointe de malice que le professeur s'est penché sur sa propre expérience. Nouvelle organisation, problèmes de santé, voyages, succession, rien n'a échappé à sa réflexion, ni les plaisirs ni les désagréments.

Observateur
Michel Lamy analyse l'adaptation plus ou moins réussie du retraité aux changements de son environnement et aux tentatives de réorganisation de l'espace et du temps. Incorrigible observateur, il a, par le passé, consacré de nombreux ouvrages à la vulgarisation scientifique. Il poursuit son étude sur cette période de vie plus ou moins active, et il en tire quelques leçons qu'il a couchées sur le papier.

Pratique : « Réussir sa retraite en Pays royannais », de Michel Lamy, aux Éditions Bonne Anse, 18 euros.

Denise Roz


Emploi et Formation des Seniors LFSS 2009

Retraites: Moody's menace, Sarkozy et Fillon s'exécutent


Nicolas Sarkozy a convoqué de façon spectaculaire François Fillon et deux autres ministres pour une réunion sur les finances du pays. La veille, l'agence Moody's avait quasiment menacé de menacer la note de la France si la réforme des retraites n'était pas adoptée. Triple scandale.
e couperet est tombé mardi 17 août. Sous forme de déni ou d'insinuation. L'Agence de notation Moody's affirme que les Etats-Unis, l'Angleterre, l'Alllemagne et la France restent « bien positionnées ». Mais, car il y a un mais, l'Agence note que « ces pays se sont malgré tout rapprochés de la note de dégradation. » Quelques heures plus tard, les radios annoncent une réunion exceptionnelle à Bregançon du Président de la République et de trois ministres en charge des finances du pays : le Premier ministre François Fillon, la ministre des finances Christine Lagarde et le secrétaire d'état au budget François Barouin. Certes, l'Elysée a pris bien soin de faire savoir que le principe de cette réunion avait été arrêté au début du mois d'août. Mais la mise en scène de sa convocation la thématique de la réforme de la retraite exigée par Moody's donne l'impression que la politique ne se fait même plus à la corbeille mais dans les salles des agences de notation, ce qui ne marque pas forcément un progrès, le marché financier étant légèrement plus divers que le « triopole » de la notation mondiale.


Cette annonce est trois fois insupportable.
Un, il ne revient pas à Moody's ou à Fitch de décider comment la France entend faire des économies, si elle doit en faire. La réforme de la retraite est une option parmi d'autres. Elle relève en principe d'un choix politique, celui du gouvernement élu ou des électeurs eux-mêmes.
Deux, l'annonce de Moody's procède d'un chantage doucereux, qui était autrefois l'apanage du FMI, qui possède, au moins, d'un vernis de légitimité d'une institution publique inter-étatique. En quoi les agences financières qui se sont avérées incapables d'anticiper la crise des subprimes - donc d'apprécier le manque de crédibilité de nombre de banques et d'états - sont crédibles en matière de gestion d'un pays ?
Trois, les arguments économiques déployés par Moody's sont juste risibles : «Partir plus tard à la retraite augmentera le revenu disponible des salariés, réduira donc leur épargne, ce qui stimulera la consommation donc la croissance», rapporte ainsi le Figaro citant l'Agence. Un raisonnement hautement fragile. Croit-on que les entreprises si soucieuses de leur gestion, vont conserver des salariés âgés, qui coûtent plus cher pour une efficacité réputée moindre, pour faire plaisir à une gouvernement qui recule l'âge de la retraite ? In fine, le recul de l'âge de la retraite prolongera surtout l'activité des fonctionnaires. Mais du coup il coûtera plus cher à l'Etat - le salaire étant plus cher qu'une pension - et pèsera donc davantage sur les comptes publics. Sans parler, bien entendu, des conséquences pour les plus jeunes, puisque, à périmètre d'emploi égal, une retraite plus tardive retarde aussi mécaniquement l'entrée des jeunes dans l'emploi.

Nul ne contestera la nécessité d'équilibrer les comptes publics ou celle de faire évoluer le système de retraite par répartition. Mais la vision de Moody's relève d'un aveuglement évident sur les économies modernes. Les « agenciers » sont effrayés par l'endettement public, alors que c'est bien l'endettement individuel privé - que les agences ignorent superbement - qui a provoqué la dernière crise financière mondiale.

Mais les Agences de notation ne seraient pas grand chose sans le blanc-seing que leur octroient les gouvernements. En convoquant Fillon et Lagarde à Brégançon en plein mois d'août, Sarkozy montre que sa communication n'est pas seulement organisée en fonction des électeurs lépénistes mais aussi des monde de la finance et de ses représentants les plus pervers et les plus irresponsables qui, après avoir encouru les foudres de la régulation, sont plus intouchables que jamais.
Source Mariane2


Emploi et Formation des Seniors LFSS 2009

Les seniors, une cible délaissée selon le Credoc

En mai 2010, le Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de Vie (Credoc) publiait une enquête riche d'enseignements sous le nom révélateur de "Les seniors, une cible délaissée".



« Aujourd’hui, plus d’un tiers de la population française a plus de 50 ans » constate le Credoc. « L’allongement de l’espérance de vie et l’arrivée à l’âge de la retraite de la première vague du baby boom rendent nécessaire de mieux prendre en compte les modes de vie des seniors. » C'est pour mieux identifier et quantifier les besoins de cette cible particulière que le Credoc, sur la demande de la Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services, a mené l'enquête.

Les résultats de cette étude menée sur l’impact du vieillissement de la population sur les biens de consommation tirent les conclusions suivantes : « à l’image de ce qui est fait dans d’autres pays, il serait possible de développer sensiblement plus le marché des seniors. Les secteurs à fort potentiel de développement sont ceux du logement, des loisirs, de l’équipement des foyers et de l’habillement. » Autant de secteurs largement investis par les réseaux de franchise !


Un poids croissant dans les dépenses de consommation

« À l’horizon de 2015, le poids des seniors (plus de 50 ans) dans les dépenses de consommation dépassera les 50 %, soit plus que leur poids démographique (39 %) » prévient le Credoc. Dans le détail, ce poids croissant va surtout s'illustrer sur les marchés de l'alimentation à domicile et les marchés de la santé (plus des 3/5e des dépenses), mais aussi dans les assurances (56 % des dépenses totales d’assurance sont le fait des seniors). Ces secteurs « traditionnellement séniors » sont sans véritable surprise... Là ou par contre les choses sont plus inattendues concerne le secteur de l'équipement du foyer. Et de fait, le Credoc prévoit que « d’ici à 2015, les seniors pèseront de

façon plus significative dans l’équipement du foyer (58% du marché). » Comment expliquer ceci ? En fait, selon le Credoc, « au moment du passage à la retraite et du départ de leurs enfants, cette catégorie de la population est en effet celle qui déménage le plus. » Les autres postes importants de dépenses sont les voyages tout compris (34%), les services culturels et sportifs (22%), les équipements de loisirs (16%) et la presse papeterie (13%).

Des dépenses insuffisantes par rapport aux revenus disponibles

Selon les résultats de l'étude du Credoc, les seniors pourraient consommer encore beaucoup plus ! Pourquoi ? En fait, le « niveau de vie des seniors est supérieur à ce qu'il était en 1984 et il reste en moyenne plus élevé que celui des moins de 50 ans » du fait principalement de l'allongement des carrières, de l'allongement de la durée de vie, des doubles retraites perçues par les couples et des revenus du patrimoine
A l'aise financièrement, les seniors ne consomment pourtant pas autant qu'ils le pourraient pour une raison principale : l'âge génère une perte d'autonomie et l'immobilité limite les dépenses. Face à ce phénomène, le Credoc constate «la diminution de la consommation est en partie liée à une offre de produits et services et à des modes de distribution inadaptés aux conditions de vie des seniors. »

De véritables opportunités pour les réseaux de franchise

Plus proches et plus pratiques, les offres en direction des seniors doivent s'adapter aux modes de vie particuliers de cette cible. Si des expériences ont déjà vu le jour dans ce sens, elles restent encore bien trop timides au sein des offres d'entreprise en franchise et hors franchise.
Parmi les pistes identifiées par le Credoc, nombreuses sont celles qui pourraient facilement être suivies par les réseaux de franchise comme notamment la vente de produits alimentaires de prévention des maladies cardiovasculaires ou de l'ostéoporose, la création d'offres spécifiques sénior dans le secteur des loisirs (équipements sportifs tels que les vélos d’appartement, les transports et les hôtels-restaurants), la création de prestations de coaching personnalisé.... « Le secteur de l’équipement de la maison devrait également proposer une offre jeune senior en travaillant autour des étapes de vie (comme le départ des enfants, la croissance du temps libre et celle du temps passé au foyer). » (...) « C’est également le cas des chaînes de vêtements seniors qui devront tenir compte du fait que les baby-boomers continueront à la retraite de porter une attention toute particulière à leur esthétique. »

L'âge, encore un "sujet tabou"

La réticence des enseignes à prendre à bras le corps la cible des seniors est palpable. Et de fait, dans une société où le « jeunisme » est porté aux nues, s'adresser à des plus de 50 ans en faisant valoir justement leurs spécificités d'âge reste un exercice délicat. Si quelques marques leaders s'y collent déjà avec plus ou moins de bonheur, la majorité reste sur la réserve. Or, le marché des seniors va rapidement devenir incontournable ! Selon le Credoc, 5 grands facteurs de succès d’une stratégie marketing visant à intégrer le vieillissement de la population sont nécessaires :

*Mettre en place une démarche transversale : Proposer des produits spécifiques aux seniors implique un vrai travail d'adaptation de la sensibilité de ses équipes. « Sous l’impulsion de la direction générale, les équipes marketing, R&D et design doivent travailler de concert. » L'idée est de faire appel à des experts ou de rôder sur le terrain ses propres équipes pour que le produit final soit parfaitement adapté aux pratiques des populations séniors. « Plus que d’autres cibles, les seniors refusent d’exprimer leurs besoins. Il est donc nécessaire de les suivre dans leur quotidien pour comprendre leurs pratiques. »

*Concevoir des produits ou services adaptés aux évolutions des modes de vie: Les seniors ne constituent pas une cible homogène. « Les jeunes seniors encore en activité n’ont pas les mêmes besoins que les jeunes retraités en bonne santé, ni que les personnes âgées en couple ou seules. » Lors de la conception, les différentes cibles senior doivent être connues pour mieux adapter les produits en conséquence.

*Concevoir des produits ou services adaptés aux évolutions physiques : Un produit senior doit prendre en compte la spécificité de sa cible et notamment les pertes croissantes de capacités physiques liées au vieillissement. Le produit doit autant que possible être évolutif ou mieux encore, être conçu pour répondre à un usage le plus universel possible.

*Promouvoir les produits ou services en valorisant la réponse au besoin sans stigmatisation sur un

âge : La perte d'autonomie est fortement connotée négativement dans nos sociétés. Les produits les plus pratiques et inventifs peuvent parfaitement passer à côté de leurs cibles dès lors qu'ils se placent sur un registre d'âge et de capacités diminuées. D'où l'intérêt de mettre en avant des solutions à des besoins et non pas des solutions à des problèmes liés à l'âge.

*Penser l’offre comme devant s’adapter aux exigences de la génération des baby-boomers : Ces jeunes retraités ont fait mai 68 ! A ce titre, ils portent en eux des valeurs de liberté et d'individualisme, un fort appétit de découvrir et de comprendre, et de grandes exigences vis à vis de la qualité des produits. Toutes ces particularités portées par la baby-boom génération sont à bien intégrer pour s'assurer du succès.

Les seniors : 4 modes de consommation

La cible des seniors n'est pas unique. Selon le Credoc, 4 grandes catégories de senior peuvent être distinguées :

*Les ménages de seniors actifs : Ils représentent selon le Credoc 36% des ménages seniors. Ils se distinguent des autres par le fait qu'au moins une personne du couple est en activité. Jeunes ou futurs jeunes retraités, leurs préoccupations principales sont leurs enfants (41 % ont encore au moins un enfant à charge) et leurs parents entrant dans le grand âge. A l'aise financièrement, ils représentent 46% de l’ensemble des revenus des seniors. Leurs dépenses se concentrent sur le transport, la restauration, la communication, l'habillement et les loisirs.

*Les jeunes retraités de moins de 70 ans : Ils représentent selon le Credoc 26% des ménages seniors. Disposant de revenus moindres que la première catégorie, ils continuent de dépenser beaucoup notamment en vêtements, dans l'équipement du foyer, les voyages et les sorties culturelles.

*Les ménages de retraités âgés en couple : Ils représentent 18 % des ménages seniors. Leurs ressources restent relativement élevées mais leurs dépenses sont faibles. Leur premier poste de dépenses est celui de l’alimentation (1/5e des dépenses) ; vient ensuite le poste logement. Cette cible privilégie les dépenses de santé et d’assurances et s’intéresse relativement peu à l‘habillement,

aux loisirs, à la communication ou au transport. Confrontés aux signes de vieillissement, ces ménages recherchent des produits et des services adaptés qu'ils ne trouvent pas forcément.

*Les retraités âgés seuls : Ils représentent selon le Credoc 20% des ménages seniors. Moins à l’aise financièrement que les retraités en couple, ces ménages consomment très peu en dehors du logement, des services de confort à domicile et des assurances. Les dépenses de santé sont moindres que chez les ménages âgés en couple. Même chose pour les dépenses d'habillement et de loisirs.


Retrouvez l'intégralité des résultats de cette enquête à l'adresse suivante : http://www.credoc.fr/pdf/4p/229.pdf



Dominique, Journaliste toute-la-franchise©


Emploi et Formation des Seniors LFSS 2009

Retraite et formule de rachat de crédits


Rachat de crédits pour propriétaires en retraite…

Les opérations de rachats de crédits sont des solutions financières qui conviennent particulièrement bien aux emprunteurs qui ont subi une perte ou une baisse de leurs revenus.

C’est pourquoi les retraités ont de plus en plus recours aux formules de rachats de crédits car la fin de la vie active entraine une baisse des revenus qui a pour conséquence d’entrainer une augmentation de la charge mensuelle.

Mr et Mme R sont propriétaires acquittés de leur maison et ils n’ont plus d’enfants à charge.

Ils sont tous les deux retraités depuis peu et le montant total de leurs pensions s’élève à 1960 euros.

Ils n’ont plus de crédit immobilier mais ils ont contracté des crédits à la consommation : prêts personnels et réserves d’argent pour faire des travaux dans leur maison.

Mr et Mme R ont également un découvert bancaire, une dette familiale de 2000 euros et ils sont fichés.

Le couple est actuellement endetté à 55% et il veut mettre en place un rachat de crédits pour diminuer leur taux d’endettement et débloquer une trésorerie pour solder leur dette familiale.

La formule de rachat de crédits qui est mise en place par GE Money Bank est un prêt hypothécaire sur 16 ans à taux fixe de 6,80%.

Avec ce rachat de crédits le couple réduit son taux d’endettement de 55% à 20% ce qui lui permet d’accroitre de façon importante son reste-à-vivre puisque le gain est de 520 euros par mois.

Le rachat de crédits a permis de débloquer la trésorerie souhaitée pour solder la dette familiale, le remboursement de cette trésorerie étant intégré dans la mensualité globale.

Cette opération de rachat de crédits répond parfaitement aux attentes du couple qui dispose d’un pouvoir d’achat revalorisé et d’une gestion simplifiée de leur budget.

Toutes les opérations de rachats de crédits hypothécaires sont sur www.credissima.fr.


Emploi et Formation des Seniors LFSS 2009

9 juin 2010

FORMATION SENIORS : Appréhender les enjeux de la fin de carrière et se préparer à la retraite

FORMATION SENIORS & FORMATION DE PREPARATION A LA RETRAITE
"Appréhender les enjeux de la fin de carrière et se préparer à la retraite"
Formation éligible au DIF.

Le passage de la vie professionnelle à la retraite est souvent attendu et souhaité. Il peut aussi être source d’appréhensions, d’incertitudes et de frustrations. Chacun de nous, va vivre ce moment en fonction de son vécu, de sa volonté à appréhender le changement et de sa capacité à donner du sens sa vie.

Objectifs :
Cette formation a pour vocation de permettre aux stagiaires de :
- clarifier la perception du travail et la vision de la retraite
- mesurer les enjeux entre continuer l’activité professionnelle ou partir en retraite
- prendre un temps pour soi pour observer le passé, comprendre le présent et construire l’avenir
- éclaircir les choix et les projets, afin de :
* adapter son temps de travail pour se préparer à la retraite
* travailler quelques années de plus
* opter pour le cumul emploi-retraite
* construire son nouveau projet de vie et en devenir le véritable acteur
- ne pas subir sa vie à la retraite et le temps qui passe

Public :
Tous salariés à 2 ans de la retraite et plus particulièrement les cadres, cadres supérieurs très investis dans leur activité professionnelle

Dates :
22, 23 & 24 septembre 2010 (Paris 8ème)

Pour en savoir plus, accèdez au lien ci-dessous :
http://www.seniors-formation.fr/formation_enjeux_fin_de_carriere.html

Toutes les formations pour les seniors sont visibles sur les sites seniors-formation.fr et formation-preparation-retraite.

seniors-formation.fr

formation-preparation-retraite.com

Emploi et Formation des Seniors LFSS 2009

31 mai 2010

Quand Sarkozy se Targuait d'avoir Voté la Retraite à 60 ans.

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Un «bouclier retraite» pour les salariés du privé


La présidente de la Caisse nationale d'assurance vieillesse estime inéluctable de relever l'âge de départ en retraite.
Secrétaire nationale de la CFE-CGC en charge de la protection sociale, Danièle Karniewicz préside la Caisse nationale d'assurance-vieillesse, le régime de base des salariés du privé (plus de 17 millions de cotisants et 12 millions de retraités).

LE FIGARO. - Votre syndicat est le seul à ne pas s'opposer au relèvement de l'âge légal, sous certaines conditions. Ces conditions sont-elles réunies?

Danièle KARNIEWICZ. - Pour pérenniser notre système par répartition, avec des retraites décentes, nous n'avons malheureusement pas le choix : il est inéluctable d'augmenter les recettes et de reculer l'âge de départ. Évidemment, repousser l'âge légal serait moins difficile si l'emploi des seniors était plus élevé, mais il y a urgence à agir en veillant à mieux accompagner les fins de carrière sans emploi.

François Chérèque (CFDT) vous accuse de soutenir «une réforme pour cadres supérieurs». Défendez-vous votre «clientèle»?

Trois quarts des Français disent vouloir sauvegarder notre modèle de retraite solidaire. Et à la première tempête -crise économique et déséquilibre démographique-, certains font voler en éclats cette solidarité au profit de la démagogie en décrétant ce qui est «juste» et «injuste» au service d'intérêts partisans. Le débat sur les retraites ne doit pas tourner à la lutte des classes entre travailleurs manuels et intellectuels. La société a besoin de chacun! Pourquoi s'attaquer aux chercheurs, aux médecins, aux experts… bref, à ceux qui font des études? Veut-on la fin de l'ascenseur social, le règne de l'égalitarisme? J'ajoute que ces classes moyennes, via les impôts ou les cotisations sur les salaires déplafonnés, qui ne leur créent pas de droits à retraite, contribuent à financer les «petites retraites», les pensions de ceux qui ont des parcours accidentés… C'est ça la solidarité! La question à se poser, c'est pourquoi cette solidarité, qui prend en compte les périodes de maladie, maternité, chômage, engagement civique… ne daigne pas protéger nos étudiants? Eux aussi travaillent beaucoup pour obtenir leurs diplômes et pour leurs stages, mais ils ne peuvent pas cotiser.

Mais contestez-vous que les plus aisés seront les moins touchés?

Les salariés les moins touchés par un report de l'âge plutôt que par une augmentation des annuités, ce sont les femmes, car ce sont elles qui peinent le plus à obtenir des carrières complètes. Et puis ceux qui font des études ne sont pas les seuls à commencer à cotiser tard. À 30 ans, les jeunes de la génération 1970 ont cotisé 7 trimestres de moins que ceux de la génération 1950. Les non-qualifiés rencontrent d'énormes difficultés à s'insérer dans le monde du travail. Gare à ne pas opposer au reste de la population, non pas ceux qui font des études, mais toute la jeunesse! Une jeunesse en situation de plus en plus précaire, études ou pas ; une jeunesse qui galère pour décrocher un premier CDI et qui a bien compris, depuis longtemps, qu'elle ne sera pas en retraite à 60 ans!

La réforme, telle qu'elle se dessine, sauvera-t-elle les caisses de retraite?

Elle est très loin d'être bouclée financièrement et c'est un énorme souci. Même avec les mesures d'âge, il manquera plus de 30 milliards par an en 2030, nous dit le COR. Ce n'est pas avec une taxe sur les hauts revenus et l'annualisation des seuils d'exonération de cotisations que le gouvernement les trouvera! Il faut forcément des rentrées supplémentaires.

Quelles recettes préconisez-vous?

Il faut envisager de remettre en cause les exonérations de cotisations patronales de 30 milliards par an, car selon la conclusion du Conseil d'orientation pour l'emploi : «Elles n'ont pas eu d'effet clair sur l'emploi agrégé.» Il est également impératif d'élargir l'assiette des ressources par une mesure du type TVA sociale, de taxer un peu plus les revenus du capital et d'augmenter les cotisations sociales.

Vous défendez l'équité privé-public. Par quoi passe-t-elle?

Les salariés du privé doivent bénéficier d'un taux de remplacement minimal garanti, ce que j'appelle le «bouclier retraite». Tous les agents du public et des régimes spéciaux savent, eux, des années à l'avance, quelle part de leur dernier salaire leur pension représentera ; mais les salariés du privé n'ont aucun indicateur! D'autre part, le mode de calcul des retraites du public -les fameux six derniers mois- ne m'intéresse pas. Ce que je regarde c'est le taux d'effort et le rendement : combien dois-je cotiser pour obtenir tel montant de retraite ? De ce point de vue, les différences persistent. Troisième point, les pensions de réversion sont anormalement soumises à conditions de ressources dans le privé. Du coup, une veuve dont la réversion est faible et qui reprend un travail est privée de cette réversion, conception perfectible du cumul emploi-retraite ! Enfin, il semblerait que le gouvernement envisage un timing de réforme décalé après 2016 pour les régimes spéciaux… L'effort demandé serait donc plus intense pour le secteur privé? Signe que la route de convergence des efforts de tous les Français est encore longue!

Pour en savoir plus, cliquer sur la source :le figaro

Retraites : la borne des 65 ans sera aussi relevée



Eric Woerth a confirmé que l'âge du taux plein, fixé à 65 ans aujourd'hui, serait relevé en même temps que l'âge légal du départ à 60 ans. Et que le décalage se ferait au rythme d'un trimestre par an.
C'est désormais officiel. La réforme des retraites que le gouvernement prépare entraînera un recul de l'âge légal, fixé à 60 ans depuis 1983, mais aussi un recul de l'âge du taux plein, qui est à 65 ans depuis 1945. 60 ans, c'est l'âge minimum à partir duquel on peut prendre sa retraite, à condition d'avoir suffisamment cotisé (40,5 annuités en 2010). 65 ans, c'est l'âge auquel on peut liquider ses droits sans décote quel que soit le nombre d'années cotisées. Le ministre du Travail a confirmé vendredi sur RTL que les deux bornes d'âge évolueraient en parallèle. « L'âge, c'est en fait une fourchette. Aujourd'hui, c'est 60 et 65, a expliqué Eric Woerth. Ces fourchettes bougeront évidemment. » Concrètement, si l'âge légal est décalé de trois ans, à 63 ans, il en sera de même pour la deuxième borne, qui passera de 65 à 68 ans. Dans « Libération », le ministre a aussi précisé que le relèvement se ferait à raison d'un trimestre par an : 60 ans et un trimestre en 2011, 60 ans et six mois en 2012, etc.

Si le gouvernement a pris la décision de bouger les deux bornes, c'est que cela génère beaucoup plus d'économies. A l'horizon de 2020-2030, un tiers des économies avancées par le Conseil d'orientation des retraites en cas de relèvement de l'âge légal serait lié à la modification de la borne de 65 ans, deux tiers pour la borne de 60 ans. Et la part de la deuxième borne croîtrait encore ensuite.

Sur le même sujet
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Déjà hostiles au relèvement de l'âge légal, les syndicats sont vent debout face à cette annonce. « Ce sont les femmes et tous les salariés qui ont eu des carrières morcelées qui seront les plus pénalisés », s'est exclamé François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT la semaine dernière dans « Les Echos ». Sur les départs de 2008, un peu plus de 15 % des salariés du privé ont dû attendre d'avoir 65 ans pour liquider leurs droits. Ils étaient inactifs la plupart du temps et n'avaient pas les annuités requises. « Il s'agit en grande partie de personnes ayant une durée validée insuffisante pour obtenir une pension à taux plein et qui attendent d'avoir 65 ans pour y accéder du fait de cette condition d'âge », souligne une étude de la Drees.

Les femmes sont surreprésentées : 24,1 % des assurées du régime général sont parties à 65 ans ou plus tard en 2009 contre 16,5 % des hommes. Repousser la deuxième borne les obligerait à attendre encore plus longtemps. Sur la génération née en 1943, 76 % des femmes parties à 65 ans avaient cotisé moins de 35 ans, malgré l'apport des majorations de durée d'assurance pour enfants. A long terme, argumente le gouvernement, ce sera de moins en moins vrai, car les carrières des femmes se sont rapprochées de celles des hommes. A l'horizon de 2050, l'écart entre les sexes serait totalement comblé et même inversé, sous l'effet des majorations.

VINCENT COLLEN, Les Echos
Pour en savoir plus, cliquer sur la source : les Echos

17 mai 2010

"La réforme du gouvernement risque fort d'entrainer une baisse des pensions de retraite du privé"


Ce week-end Eric Woerth a transmis aux partenaires sociaux le rapport d'orientation sur la réforme des retraites. S'ouvre désormais un nouveau round de consultations. Danièle Karniewicz, présidente de la CNAV estime qu'un allongement de la durée d'activité est inévitable pour faire face au besoin urgent de financement des régimes. Malgré cette mesure, elle craint que la réforme n'aboutisse à une baisse des pensions dans le privé et plaide pour un "bouclier retraite" individuel de façon à fixer la garantie d'un seuil minimal de pension pour chaque salarié.

Capital.fr : Le gouvernement a publié hier un document listant ses pistes de réflexion pour la réforme des retraites. Qu'en retenez-vous?
Danièle Karniewicz : Un élément essentiel du débat, le futur niveau de pension des Français, n'est pas clairement énoncé dans le rapport remis hier aux partenaires sociaux. Certes, le gouvernement annonce que les pensions ne baisseront pas pour les retraités actuels, mais il se montre beaucoup plus flou pour les générations futures. Pour elles, le rapport d'orientation évoque l'évolution du "pouvoir d'achat" et du "niveau de vie" une fois à la retraite en prenant en compte la pension, bien sûr, mais aussi tous les autres éléments de revenus, patrimoine et placements accumulés tout au long de la vie. C'est potentiellement un changement majeur de conception du système de retraite.... et surtout, le risque est d'aboutir au final à une baisse des pensions. Or je tiens à rappeler que depuis la réforme de 1993, les pensions ont déjà chuté de façon importante pour les salariés du privé ( baisse de 13% en moyenne). Il nous faut aujourd'hui rassurer les plus jeunes et pour cela leur donner une vision claire du niveau de leur future retraite, quitte à consentir des efforts supplémentaires partagés par tous pour y parvenir.

Capital.fr : Le gouvernement souhaite augmenter la durée d'activité, mais n'a pas tranché entre recul de l'âge l'égal de départ en retraite et allongement de la durée de cotisation. Quelle solution aurait votre préférence ?
Danièle Karniewicz : Le plus efficace, en terme d'allongement d'activité, et...


Pour lire la suite, cliquer sur la source : www.capital.fr

MESURES - Les 14 engagements du gouvernement sur les retraites



Allongement de la durée d'activité, "contribution" des revenus les plus élevés et des revenus du capital ou encore préservation du système par répartition: voici les 14 engagements du gouvernement pour réformer les retraites, selon le document d'orientation transmis dimanche soir aux partenaires sociaux.

- Engagement n 1: le gouvernement maintiendra le système par répartition "même s'il est nécessaire d'encourager les dispositifs d'épargne retraite".

- Engagement n 2: "l'objectif que se fixe" le gouvernement est de permettre un "retour à l'équilibre des régimes de retraite, et non pas simplement la réduction de leur déficit". La réforme déterminera "les règles des régimes à horizon 2020 ou 2030".

- Engagement n 3: le gouvernement "refuse de réduire le niveau de vie des retraités d'aujourd'hui pour résoudre les difficultés des régimes de retraite. Leur pouvoir d'achat restera garanti par l'indexation de leurs pensions sur les prix".

- Engagement n 4: "ne pas réduire les déficits en baissant les pensions des retraités de demain".

- Engagement n 5: "le gouvernement proposera de nouvelles mesures pour permettre aux Français de connaître plus tôt dans leur carrière leurs droits à retraite et d'utiliser les dispositifs permettant d'améliorer leurs futures pensions. Des mesures de simplification seront également prises" pour les salariés "qui relèvent de plusieurs régimes de retraite".

- Engagement n 6: pas de hausse des impôts et des cotisations sociales.

- Engagement n 7: augmenter la durée d'activité "est la seule solution à la fois juste et efficace" pour faire face au défit démographique du vieillissement de la population, mais "sans préjuger du levier utilisé (augmentation de la durée de cotisation, recul de l'âge légal de départ)".

- Engagement n 8: "le changement sera (...) progressif. L'augmentation de la durée d'activité s'étalera sur plusieurs années".

- Engagement n 9: pour "répartir équitablement l'effort entre les assurés", le gouvernement souhaite maintenir le dispositif "carrières longues", permettant aux salariés qui ont commencé à travailler très jeune de partir tôt à la retraite. Mais il l'ajustera "compte tenu de l'allongement de la durée d'activité". Le gouvernement "tiendra également compte de la pénibilité propre à certains parcours professionnels".

- Engagement n 10: concernant l'emploi des seniors, le gouvernement encouragera "la mise en place de changements profonds en matière de politique des ressources humaines, de conditions de travail et de déroulement de carrière".

- Engagement n 11: le gouvernement s'engage à préserver un système "profondément solidaire (qui) offre une protection très large en matière de retraite contre les aléas de la vie professionnelle (chômage, temps partiel subi, maladie, etc.)". Il "s'assurera que ces mécanismes correspondent à la réalité des besoins sur le marché du travail, en particulier en matière de chômage non indemnisé".

- Engagement n 12: le gouvernement "mettra notamment en place une contribution supplémentaire sur les hauts revenus et les revenus du capital. S'agissant des particuliers, cette contribution ne donnera pas droit à restitution au titre du bouclier fiscal. Ces prélèvements supplémentaires seront affectés au financement des mécanismes de solidarité, à travers le Fonds de solidarité vieillesse (FSV)".

- Engagement n 13: "l'équité de la réforme suppose que l'augmentation de la durée d'activité concerne l'ensemble des Français, du public comme du privé. Les règles spécifiques à la Fonction publique font par ailleurs l'objet d'une concertation avec les organisations syndicales de la Fonction publique, afin d'étudier celles qui ne seraient plus adaptées. En ce qui concerne les régimes spéciaux, ces évolutions s'appliqueront dans le respect du calendrier de mise en oeuvre de la réforme de 2007".

- Engagement n 14: organisation de rencontres "périodiques" avec les partenaires sociaux "afin de s'assurer du respect de certains objectifs essentiels pour la sauvegarde de nos régimes de retraite, par exemple le maintien d'un taux de remplacement satisfaisant ou l'amélioration du taux d'emploi des seniors".
Pour lire la suite, cliquer sur la source : lepoint.fr

16 mars 2010

formation-preparation-retraite.com : Appréhender les enjeux de la fin de carrière et se préparer à la retraite




Le passage de la vie professionnelle à la retraite est souvent attendu et souhaité. Il peut aussi être source d'appréhensions, d'incertitudes et de frustrations.
Chacun de nous, va vivre ce moment en fonction de son vécu, de sa volonté à appréhender le changement et de sa capacité à donner du sens à sa vie.

OBJECTIFS

Cette formation a pour objectif de proposer à des seniors une opportunité de :
> Clarifier la perception du travail et la vision de la retraite
> Mesurer les enjeux entre continuer l’activité professionnelle ou partir en retraite
> Prendre un temps pour soi pour observer le passé, comprendre le présent et construire l’avenir
> Éclaircir les choix et les projets, afin peut-être de :
- Adapter son temps de travail pour se préparer à la retraite,
- Travailler quelques années de plus,
- Opter pour le cumul emploi-retraite,
- Construire son nouveau projet de vie et en devenir le véritable acteur,
- Ne pas subir sa vie à la retraite et le temps qui passe.

DATES

14, 15 et 16 avril 2010 - Aix/Marseille

PUBLIC

Toute personne confrontée à la cessation d’activité professionnelle dans les deux ans qui précèdent la date possible de départ en retraite.

DURÉE

3 jours (21 heures)

PARCOURS PEDAGOGIQUE

Cette formation de préparation à la retraite débute par la mise en oeuvre d’un processus spécifique qui participe à l’homogénéité du groupe, à la réflexion sans tabou et à la projection dans l’avenir.

1. Explorer les ressentis face à la cessation d’activité et la retraite
- La vision idéale et les appréhensions de la retraite
- Regard sur le passé, le présent et l'avenir
- La rupture avec le travail et ses conséquences sur les liens sociaux : statut, relations, activités...


2. Comprendre le processus de changement à la retraite
- Cesser son activité, c'est sortir de son cadre de référence
- Les 5 phases du changement du passage à la retraite
- Les habitudes et les rituels : freins ou facilitateurs du changement


3. Observer les possibilités que présentent les dernières réformes
- Choisir la date de son départ en retraite
- Travailler plus longtemps pour bonifier sa retraite
- Le cumul emploi-retraite
- Prendre sa retraite et en profiter pleinement


4. Prendre conscience des opportunités qu’offre la retraite
- Pouvoir sortir du cadre de référence
- Penser à soi
- Choisir ses priorités
- Etre maître de son temps
- Avoir des projets et les réaliser


5. Organiser sa nouvelle vie à la retraite pour mieux en profiter
- Ce que j'aimais hier, ce que j'aime aujourd'hui et ce que j'aimerais
faire demain
- Pouvoir capitaliser sur ses compétences et ses passions
- Ce que je veux mettre en oeuvre, les freins à l'action et l'engagement
- Elaboration et mise en perspective d'un véritable projet de vie
33 suggestions pour ceux qui manquent d’idées

Pour connaitre les formations retraite de formation-preparation-retraite.com vous pouvez accèder directement au catalogue formation preparation retraite

Pour tout renseignement : contact;

9 mars 2010

LA RETRAITE, C'EST IMPORTANT, IL FAUT S'Y PREPARER EN PLUSIEURS ETAPES


Bien que le report de l'âge légal au-delà de 60 ans fasse partie des pistes sérieusement envisagées pour réformer le régime général, il est judicieux de préparer sa retraite le plus tôt possible.

Difficile à 25 ans, de se dire qu'il faut penser à préparer sa retraite. L'inversion de la pyramide des âges, le creusement du déficit des régimes général et complémentaires, voire même les arbitrages qui seront fait pour rétablir l'équilibre financier doivent cependant inciter les actifs à prendre dès aujourd'hui des décisions pour garantir leurs revenus quand ils auront cessé de travailler. Quelques conseils sur les démarches, administratives et financières, à accomplir avec Marc Darnault, associé du cabinet Optima retraite.

A 25 ans : mettre de l'argent de côté sans le bloquer
Il s'agit surtout de prendre de bonnes habitudes dès l'entrée dans la vie active. A savoir: épargner et classer les documents qui seront nécessaires plus tard.

Sur le plan administratif :

Il faut savoir que tout salaire permet de verser des cotisations pour sa retraite, même celui perçu pour un job d'été, ou les périodes de services militaires. Sachant que trois mois de travail permettent de valider un trimestre il ne faut pas négliger ces périodes d'activité. Or comme il s'agit de périodes d'activité courtes, les caisses de retraites oublient parfois de les comptabiliser.

Il est donc important de conserver et de classer tous les documents qui pourront établir facilement la preuve de ces périodes d'activité :

• Les contrats de travail

• Les fiches de paie

• Les certificats de travail à l'étranger

• Le livret militaire (90 jours de services ouvre droit à un trimestre)

• Les relevés de points Arrco et Agirc en prenant le temps de vérifier si les changements de salaires ou de statut ont bien été pris en compte)

• Les attestations Assedic en cas de périodes de chômage.

Sur le plan financier:

La première règle à suivre si vous n'êtes pas encore propriétaire, est de prendre garde aux choix des supports financiers. «Certains ne permettent pas de retirer facilement l'argent placé et pourraient empêcher l'achat de la résidence principal ou la création d'une entreprise. Il faut privilégier des supports liquides et ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier», prévient Marc Darnault. Pour lui, le choix doit être effectué en fonction des besoins de la personne. Un conseil : «préférez le banquier qui vous parle de vos besoins à celui qui parle de produits d'épargne», assure-t-il.



• L'assurance vie: elle est intéressante car l'argent épargné reste disponible en cas de besoin, et permet aussi de profiter à terme d'un capital défiscalisé. Ne pas négliger les contrats proposés sur internet qui permettent d'économiser les frais d'entrée.

• Le Plan d'épargne logement: Il permet de préparer l'acquisition de la résidence principale.Et ,à ce titre "faites en sorte d'être ,le plus tôt posible, propriétaire du logement que vous occuperez au moment de la retraite: ne plus avoir à payer un loyer permet "d'encaisser" la baisse de pouvoir d'achat sereinement"... (remarque d'un lecteur assidu prise ne compte après édition de la note)


A 40 ans : faire un point sur sa carrière
C'est le moment de faire un point sur votre carrière pour corriger d'éventuelles erreurs des caisses dans l'attribution des trimestres et des points, notamment si vous avez changé d'employeur, de statut, et si vous avez connu une période de chômage.

Sur le plan administratif :

• Continuez d'archiver : les contrats de travail, bulletins de salaire, attestations assedics, décomptes d'indemnités journalières en cas d'arrêt maladie ou congés maternité, décomptes d'épargne entreprise.

• Demandez le relevé individuel de situation (RIS): ce document est désormais adressé à toutes les personnes âgés d'au moins 35 ans, puis ensuite tous les 5 ans. Il recense tous les trimestres acquis au cours de la carrière du salarié. Il ne faut pas hésiter à comparer les informations qu'il contient avec le relevé de la Caisse national d'assurance vieillesse (CNAV) disponible sur internet.

En cas de doute -période non prise en compte, trimestres cotisés mais non validés…- il faut adresser un courrier à la CNAV avec les justificatifs pour demander une vérification.

Sur le plan financier:

« Il ne faut pas perdre de vue un principe fondamental : lorsque l'on parle de retraite il faut penser sécurité et non spéculation », prévient Marc Darnault. Selon lui, il est important de déterminer vos priorités avant de choisir tel ou tel produit d'épargne : créer votre entreprise, protéger votre conjoint, réduire vos impôts…

• Alimentez votre Assurance-vie

• Profitez des offres de votre entreprise les plans d'épargne entreprise (PEE) ou les plans d'épargne retraite collectifs (Perco) sont en partie abondé par l'entreprise.

• Ouvrez un plan d'épargne en actions (PEA): il permet de récupérer une rente défiscalisée

• Investissez dans l'immobilier locatif: A la condition d'avoir acheté sa résidence principale ce qui est une priorité, utiliser les dispositifs d'investissement locatif comme le Scellier (il disparaîtra totalement fin 2012) est une option intéressante car elle permet des économies fiscales.

• Ouvrir un Perp ou un contrat Madelin: Pour les personnes non salariées (libérale ou commerçantes), qui ont donc moins cotisé aux régimes obligatoires, les contrats Madelin et les plans d'épargne retraite populaire permettent de constituer un capital tout en réduisant ses impôts.

A 50-55 ans : estimer sa retraite
Dernière ligne droite, c'est le moment de faire une estimation à 10 ou 15 ans du départ afin de réagir avant qu'il ne soit trop tard.

Sur le plan administratif:

• Poursuivre l'archivage des fiches de salaires et autres documents attestant que vous avez cotisé aux différents régimes ainsi que les relevés de points Arrco et Agirc…

• Demandez le relevé d'estimation indicative (EIG): la Cnav adresse ce document qui évalue globalement les retraites de base et complémentaires dès que vous atteignez l'âge de 55 ans. Ce récapitulatif ne dispense pas d'une vérification minutieuse du décompte, notamment si votre carrière professionnelle n'a pas été linéaire.

• Faire une simulation sur le site m@rel

• Faites un bilan retraite: Quand la paperasse s'entasse, faire appel à un cabinet spécialisé peut être judicieux, qu'il s'agisse simplement de vérifier que les caisses de retraite ne vous lèsent pas, ou bien d'optimiser vos placements pour garantir vos revenus.

• Envisagez le rachat de trimestres: estimer le nombre de trimestres nécessaires pour atteindre le taux plein et provisionnez pour les racheter.

Sur le plan financier:

• Assurance-vie: opérer un basculement vers des fonds en euros plus sécurisés et augmenter les versements.

• Perp et Madelin: optez pour ce type de contrats ou si c'est déjà fait, dopez les versements.

• Investir dans le Scellier: c'est encore le moment surtout si vous payez des impôts élevés.

A 60 ans : partir à la retraite… ou pas
60 ans est l'âge légal de la retraite, encore faut-il avoir suffisamment cotisé pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Si vous n'avez pas le nombre de trimestres suffisant (40,5 en 2010), vous subirez une décote. Dans le cas contraire, vous pouvez soit liquider votre retraite, soit poursuivre une activité jusqu'à 70 ans (âge de mise à la retraite d'office) et surcoter.

Sur le plan administratif:

• Reconstituer sa carrière grâce aux éléments archivés au cours de la vie active : salaires, relevés Arrco, Agirc, relevé d'épargne entreprise, RIS, EIG… et vérifier que tout est en ordre. Si tel n'est pas le cas, vous pouvez vous pouvez émettre des réserves ou adresser vos réclamations à la Cnav ou à l'Arrco-Agirc.

• Demander la liquidation: Si l'on souhaite partir à la retraite il faut enclencher la liquidation environ six mois avant la date de départ souhaitée. Attention, il s'agit de remplir deux formulaire différents: l'un pour le régime de base et l'autre pour les régimes complémentaires.

«Le choix de la date de départ en retraite est important, il est plus judicieux de choisir une date qui correspond à la fin d'un trimestre civil si l'on souhaite que celui-ci soit validé. Préférez donc le 1er avril au 1er février», explique Marc Darnault. Il faut savoir également que lorsque l'on part en cours d'année, celle-ci n'est pas prise en compte dans le calcul du salaire moyen (25 meilleures années).

• Reprendre une activité : Dans certains cas, il est intéressant de cumuler une activité avec le versement de sa pension retraite. Ce n'est pas le cas pour toutes les professions.

• Choisir de surcoter : Si vous décidez de poursuivre votre activité, vous allez bénéficier d'une majoration de votre pension de 5% par an. Cette surcote s'applique uniquement à la retraite de base et non aux régimes complémentaires.

Sur le plan financier:

«Il faut penser à son conjoint et donc rester économe et piloter selon ses besoins», avertit Marc Darnault.

• Racheter vos trimestres (années d'études, ou passées à l'étranger) pour obtenir une retraite à taux plein

•Vous continuez à travailler: vous pouvez poursuivre l'abondement de votre épargne (assurance-vie, Perp, Madelin…).

•Vous avez liquidé: vous pouvez également liquidé votre PEA qui est un placement risqué (Placement risqué) pour transférer les fonds sur un placement plus sécurisé. Programmer des rachats de votre assurance-vie. Vous pouvez en revanche continuer à abonder vos Perp et contrat Madelin pour gonfler votre rente

(d'après le Figaro.fr)

Les quatre âges importants de la retraite

59 ans : depuis le 1er janvier 2010, âge à partir duquel un chômeur n’a plus l’obligation de rechercher un emploi, et son allocation chômage est maintenue jusqu’à ce qu’il atteigne le nombre d’annuités nécessaires pour une retraite à taux plein.

60 ans : par une ordonnance du 26 mars 1982, l'âge légal de la retraite est fixé à 60 ans (à partir du 1er avril 1983) pour ceux qui ont les annuités nécessaires. Si un salarié veut partir à 60 ans mais n’a pas toutes les annuités, sa retraite, calculée sur le nombre d’années réalisées, est défalquée d’une décote selon le nombre d’années manquantes.

65 ans : âge de fin de décote pour les personnes n’ayant pas encore atteint le nombre d’annuités. Leur retraite est calculée selon le nombre d’années cotisées.

70 ans : depuis le 1er janvier 2010, âge auquel une entreprise peut mettre en retraite d’office un salarié (65 ans jusqu’au 31 décembre 2009).


*source clés du social

12,2% des nouveaux retraités bénéficient d'une surcote au premier semestre 2009

Le nombre de retraités qui bénéficient d'une majoration de leur pension augmente régulièrement depuis 2004. La surcote séduit de plus en plus de personnes. Selon les dernières données communiquées par la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), 12,2% des nouveaux retraités ont cessé leur activité en bénéficiant d'une surcote au premier semestre 2009. Ce chiffre...
Pour en savoir plus : boursorama.com

Bien préparer sa retraite - Quelles sont les précautions à prendre ?


Il y a d’une part les démarches à entreprendre et d’autre part les précautions susceptibles de préserver les documents utiles en la matière.

Tout d’abord les démarches à entreprendre.

La première consiste à conserver précieusement ses bulletins de salaire, quels qu’en soit le montant et la durée d’activité.

Dès le premier versement de cotisation auprès de la caisse de Sécurité sociale, un compte individuel est ouvert au nom du cotisant. A n’importe quel âge, l’intéressé peut demander auprès de sa caisse communication des trimestres qui sont ainsi validés. Il s’agit d’un service gratuit. Si vous avez eu plusieurs activités dans des secteurs différents (agriculture, SNCF, etc.), il faut alors s’adresser à chaque caisse compétente. En cas de changement d’employeur, cette démarche permet de s’assurer que les différentes cotisations ont bien été versées.
Périodiquement, parfois chaque année et plus souvent tous les deux ans, les Caisses de retraite complémentaires font parvenir aux cotisants des relevés de situation qu’il convient de garder.

Le site www.retraite.cnav.fr permet d’obtenir ce relevé en ligne. A noter, des conseillers retraite peuvent aider chaque cotisant. Ils sont disponibles auprès des points accueil dont la liste est fournie par la Cnav. A partir de 54 ans, et surtout à partir de 58 ans, il est important de faire le point sur sa retraite en s’adressant à la Cnav et aux caisses complémentaires (à chaque caisse selon son activité).

Disposer à 58 ans de son relevé de carrière permet de faciliter le passage à la retraite et d’avoir une idée précise du temps de cotisation pour optimiser sa retraite obligatoire.

Enfin, il convient de sécuriser les documents qui serviront de références à l’élaboration de la retraite. On assiste de plus en plus à la création de « coffres-forts électroniques ». De quoi s’agit-il ? D’un espace virtuel sécurisé qui permet de stocker des données sensibles, et en particulier des documents comme les contrats de travail, les fiches de salaire, les relevés des caisses de retraite. On accède à ses coffres-fort au moyen d’un identifiant, à l’instar d’un compte bancaire que l’on consulte en ligne. Selon les formules, nous pouvons disposer d’un espace dédié plus ou moins important. Les documents à placer dans le coffre-fort virtuel sont scannés par vos soins, puis transmis directement par Internet.

Outre la sécurisation, le coffre-fort permet non seulement de préserver des documents précieux mais aussi de les faire horodater ou encore de s’en faire délivrer une copie. De plus en plus de banques et des compagnies d’assurance proposent ce service, le plus souvent gratuitement. Même ceux qui ne sont pas clients de ces organismes peuvent bénéficier de tels services. Les banques, les mutuelles et les compagnies d’assurance offrent toutefois généralement un espace dédié plus important à leurs clients.
Auteur :Patrick Lelong
Source : France Soir

Le véritable age des seniors


A quel âge devient-on senior ? Pour l’Insee et la SNCF : 60 ans. Pour la ménagère, c’est 50 ans et pour les Français, interrogés en septembre 2009 par TNS Sofres, 59 ans. Dans les entreprises et sur le marché de l’emploi, le débat est lancé. Avec l’allongement de la carrière jusqu’à 70 ans, l’effacement progressif de l’âge de la retraite et la volonté d’éradiquer toute discrimination, il a bien fallu donner des repères. « Les lois sur la GPEC* et les accords séniors ont créé trois âges administratifs, 45 ans, 50 ans et 55 ans », déclare Vincent Poirel, responsable Egalité du cabinet Michael Page et membre de l’association « A compétence égale ». Et pourtant, sur le terrain, les frontières sont plus floues. « Les candidats me posent de plus en plus souvent la question », affirme François Imbert, fondateur du cabinet Cadres Séniors Consulting et auteur d’un livre « Le retour des quinquas » en vente le 25 mars.
+ de 55 ans
- C’est l’âge des bénéficiaires des nouveaux dispositifs d’aménagement ou de prolongement de fin de carrière prévus par les accords séniors.
- C’est l’âge des séniors dans le secteur des BTP selon certains professionnels.
- C’est l’âge où l’entreprise vous propose un « bilan sénior » ou un entretien de fin de carrière.
+ de 50 ans
- C’est l’âge du recrutement selon les accords séniors.
- C’est l’âge des séniors dans l’industrie selon des experts.
- C’est l’âge des fameux « quinquas », le mot qui revient le plus souvent pour qualifier un sénior.
+ de 45 ans
- C’est l’âge de l’entretien de « mi-carrière » développé avec la mise en œuvre de la GPEC.
- C’est pour beaucoup de professionnels des RH le « début de la séniorité ».
+ de 40 ans
- C’est à partir de cet âge que les difficultés à retrouver un emploi commencent, selon Marc Weintraub, directeur du salon Emploi des séniors, qui avoue « avoir un peu caricaturé en dédiant son salon aux plus de 40 ans ».
- C’est parfois l’âge des séniors du secteur des SSII.

Source : courriercadre.com

5 mars 2010

Nouveau Concept En France : La Colocation Entre Séniors

La France compte à ce jour plus de 13 millions de personnes âgées de plus de 60 ans, dont un quart vit seul suite à un divorce, au décès du conjoint(e) ou à l’éloignement de la cellule familiale.

Avec la montée du papy-boomer, ce chiffre ne cessera de croître dans les années futures pour atteindre 18 millions de séniors à partir de 2015.

Ces « jeunes vieux », sont en général en bonne santé. Souvent dotés de diplômes, parfois familiers des nouvelles technologies, ils entendent bien profiter de leur espérance de vie, estimée à 90 ans en 2050.

Pourtant, la situation économique des séniors en solo n’est pas toujours facile malgré des revenus corrects pour certains.

Cet allongement de leur espérance de vie pose plusieurs problèmes : celui de l’angoisse de vivre seul d’une part et les frais de logement parfois élevés pour de petites retraites d’autre part.

Pour beaucoup, intégrer une maison de retraite ne fait pas partie de leur philosophie de vie ou ils n’ont pas le budget nécessaire pour financer ce type d’hébergement.

En dehors de ces problèmes, certains séniors, souvent des femmes, souhaitent tout simplement changer de mode de vie et tenter l’aventure à plusieurs dans un autre endroit, au bord de la mer, à la montagne ou à la campagne, d’autres ont comme projet de se rapprocher de leurs enfants. Enfin, pour certains, l’idée est de se rapprocher de toutes commodités et habiter, si possible, en centre ville. Le partage d’un toit entre séniors…

La France est en retard dans ce domaine. A l’origine, le concept de partage d’appartements ou de maisons, entre aînés vient du nord de l’Europe : Benelux, Suisse ou encore la Suède. Au Pays-Bas par exemple, les colocations de seniors sont cinq fois plus courantes qu’en Allemagne. La France est en retard dans ce domaine. Cette idée de partage (répartition des tâches, frais réduits du tiers ou du quart, vivre les bons et les mauvais moments, découvrir de nouveaux horizons, éviter l’isolement) séduit de plus en plus de séniors, pourtant seuls ils auront beaucoup de mal à réaliser leur projet…d’où l’idée de la création d’un site web destiné uniquement aux séniors.

Nous pensons que le site www. partage-senior. net répondra aux attentes de beaucoup.

A bientôt. mail : contact@partage-senior. net



Pierre Lelal – fondateur du site Partage-Sénior.net