La question est technique mais pas anecdotique : dans un cas, vous cotiseriez plus pour toucher une meilleure pension, dans l'autre vous cotiseriez plus, sans contrepartie.
Deux mécanismes possibles
C'est parce qu'à l'Agirc-Arrco, les taux de cotisations dépendent de deux facteurs : le " taux d'appel " et le " taux contractuel ". Le patronat et la CFDT penchent pour une hausse du premier. Le Medef propose de le passer progressivement de 125 à 130 % de 2015 à 2020. Ce qui reviendrait à augmenter la part de cotisations qui n'ouvre pas de droits à la retraite. Quatre syndicats - CGT, FO, CFTC et CFE-CGC - demandent en revanche une hausse du taux contractuel, qui donnerait, elle, droit à plus de points de retraite aux cotisants et donc, à terme, à une meilleure pension.
Medef et CFDT estiment que promettre des pensions plus généreuses aux futurs retraités, même contre cotisations, c'est faire peser des risques supplémentaires à long terme pour les comptes des régimes. Jean-François Pilliard, le chef de file des négociations pour l'organisation patronale, souligne toutefois qu'" il y a des évolutions possibles " dans sa position globale. De nouvelles cotisations doivent ouvrir de nouveaux droits pour les futures générations de retraités, rétorquent de leur côté les quatre autres syndicats.
Ce qu'une hausse de ces taux changerait pour un non cadre avec 35 000 € de salaire annuel
Prenons un exemple pour y voir plus clair. Si vous être salarié du privé non cadre et que votre salaire brut annuel est de 35 000 €, on vous prélève actuellement 1330 € de cotisations salariales par an au titre de la retraite complémentaire. Et votre employeur paie 1995 € de cotisations patronales, toujours...
Deux mécanismes possibles
C'est parce qu'à l'Agirc-Arrco, les taux de cotisations dépendent de deux facteurs : le " taux d'appel " et le " taux contractuel ". Le patronat et la CFDT penchent pour une hausse du premier. Le Medef propose de le passer progressivement de 125 à 130 % de 2015 à 2020. Ce qui reviendrait à augmenter la part de cotisations qui n'ouvre pas de droits à la retraite. Quatre syndicats - CGT, FO, CFTC et CFE-CGC - demandent en revanche une hausse du taux contractuel, qui donnerait, elle, droit à plus de points de retraite aux cotisants et donc, à terme, à une meilleure pension.
Medef et CFDT estiment que promettre des pensions plus généreuses aux futurs retraités, même contre cotisations, c'est faire peser des risques supplémentaires à long terme pour les comptes des régimes. Jean-François Pilliard, le chef de file des négociations pour l'organisation patronale, souligne toutefois qu'" il y a des évolutions possibles " dans sa position globale. De nouvelles cotisations doivent ouvrir de nouveaux droits pour les futures générations de retraités, rétorquent de leur côté les quatre autres syndicats.
Ce qu'une hausse de ces taux changerait pour un non cadre avec 35 000 € de salaire annuel
Prenons un exemple pour y voir plus clair. Si vous être salarié du privé non cadre et que votre salaire brut annuel est de 35 000 €, on vous prélève actuellement 1330 € de cotisations salariales par an au titre de la retraite complémentaire. Et votre employeur paie 1995 € de cotisations patronales, toujours...
Retraite et retraite complémentaire
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