28 févr. 2013
18 févr. 2013
Retraites complémentaires : cotiserez-vous plus... pour toucher autant ?
Pour réduire les déficits de l'Agirc-Arrco, le Medef est prêt à accepter une hausse des cotisations. Mais à condition qu'elle ne donne pas de nouveaux droits à la retraite aux salariés. Décryptage.
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Retraite et retraite complémentaire
Les partenaires sociaux se sont laissé jusqu'au 7 mars pour trouver comment alléger les déficits des régimes de retraite complémentaire des salariés du privé, qu'ils cogèrent. Alors ils négocient, depuis novembre. Pour limiter les dépenses, d'une part, ils sont quasi tous d'accord pour désindexer les retraites Agirc et Arrco, c'est-à-dire pour que la revalorisation du 1er avril, voire des années suivantes, ne compense pas l'inflation. Pour augmenter les ressources de ces régimes, d'autre part, les syndicats ont convaincu le Medef d'accepter une hausse des cotisations. Le hic, c'est qu'une telle augmentation peut prendre deux formes différentes et que les partenaires sociaux ne sont pas d'accord sur laquelle adopter. Ils se sont quittés sur ce désaccord lors de leur dernière réunion jeudi 14 février.
La question est technique mais pas anecdotique : dans un cas, vous cotiseriez plus pour toucher une meilleure pension, dans l'autre vous cotiseriez plus, sans contrepartie.
Deux mécanismes possibles
C'est parce qu'à l'Agirc-Arrco, les taux de cotisations dépendent de deux facteurs : le " taux d'appel " et le " taux contractuel ". Le patronat et la CFDT penchent pour une hausse du premier. Le Medef propose de le passer progressivement de 125 à 130 % de 2015 à 2020. Ce qui reviendrait à augmenter la part de cotisations qui n'ouvre pas de droits à la retraite. Quatre syndicats - CGT, FO, CFTC et CFE-CGC - demandent en revanche une hausse du taux contractuel, qui donnerait, elle, droit à plus de points de retraite aux cotisants et donc, à terme, à une meilleure pension.
Medef et CFDT estiment que promettre des pensions plus généreuses aux futurs retraités, même contre cotisations, c'est faire peser des risques supplémentaires à long terme pour les comptes des régimes. Jean-François Pilliard, le chef de file des négociations pour l'organisation patronale, souligne toutefois qu'" il y a des évolutions possibles " dans sa position globale. De nouvelles cotisations doivent ouvrir de nouveaux droits pour les futures générations de retraités, rétorquent de leur côté les quatre autres syndicats.
Ce qu'une hausse de ces taux changerait pour un non cadre avec 35 000 € de salaire annuel
Prenons un exemple pour y voir plus clair. Si vous être salarié du privé non cadre et que votre salaire brut annuel est de 35 000 €, on vous prélève actuellement 1330 € de cotisations salariales par an au titre de la retraite complémentaire. Et votre employeur paie 1995 € de cotisations patronales, toujours...
Deux mécanismes possibles
C'est parce qu'à l'Agirc-Arrco, les taux de cotisations dépendent de deux facteurs : le " taux d'appel " et le " taux contractuel ". Le patronat et la CFDT penchent pour une hausse du premier. Le Medef propose de le passer progressivement de 125 à 130 % de 2015 à 2020. Ce qui reviendrait à augmenter la part de cotisations qui n'ouvre pas de droits à la retraite. Quatre syndicats - CGT, FO, CFTC et CFE-CGC - demandent en revanche une hausse du taux contractuel, qui donnerait, elle, droit à plus de points de retraite aux cotisants et donc, à terme, à une meilleure pension.
Medef et CFDT estiment que promettre des pensions plus généreuses aux futurs retraités, même contre cotisations, c'est faire peser des risques supplémentaires à long terme pour les comptes des régimes. Jean-François Pilliard, le chef de file des négociations pour l'organisation patronale, souligne toutefois qu'" il y a des évolutions possibles " dans sa position globale. De nouvelles cotisations doivent ouvrir de nouveaux droits pour les futures générations de retraités, rétorquent de leur côté les quatre autres syndicats.
Ce qu'une hausse de ces taux changerait pour un non cadre avec 35 000 € de salaire annuel
Prenons un exemple pour y voir plus clair. Si vous être salarié du privé non cadre et que votre salaire brut annuel est de 35 000 €, on vous prélève actuellement 1330 € de cotisations salariales par an au titre de la retraite complémentaire. Et votre employeur paie 1995 € de cotisations patronales, toujours...
Retraite et retraite complémentaire
- Article Retraites complémentaires : vers des revalorisations moindres en avril 2013
- Article Retraite : l'inquiétude au plus haut
- Article Retraites : ce qui marche... et ce qui coince dans notre système
- Article Retraites : ce qui vous attend en 2013
- Article Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour le pouvoir d'achat des retraités
Reconstituer sa carrière pour la retraite : les droits et les points acquis doivent être vérifiés à la loupe
C'est une des grandes avancées des réformes de 2003 et de 2010 : instaurer un «droit à l’information» des assurés afin de les aider à préparer le passage toujours délicat de la vie active à la retraite. Ce droit s’est mis en place progressivement, et de la même manière, dans tous les régimes de retraite existants. Concernant le volet financier, il prévoit notamment l’envoi de deux documents aux futurs retraités (le «relevé de situation» et «l’estimation indicative globale»), leur permettant de connaître le montant des droits acquis au cours de leur carrière et d’évaluer le montant de pension globale (régime de base et complémentaires) sur lequel ils peuvent tabler.
Progrès incontestable, puisque aucune information n’était jusqu’à ce jour délivrée de manière automatique. Seul souci, mais d’importance, ces relevés ne sont pas exempts d’erreurs ni d’omissions. Problèmes informatiques, données égarées, mal retranscrites ou jamais envoyées par l’employeur… Les sources de bourdes sont nombreuses. Et le résultat peut coûter cher à l’assuré : une durée de cotisation raccourcie à tort, et vous risquez de subir de lourdes pénalités sur vos pensions ou de racheter des trimestres de Sécurité sociale à fonds perdus.
La marche à suivre pour faire rectifier les erreurs est simple : se munir de tous les justificatifs, tels que les bulletins de salaire, les contrats de travail, le livret militaire et les relevés d’indemnisation de la Sécurité sociale, puis contacter une des caisses de retraite à laquelle vous étiez affilié, de préférence la dernière (elle transmettra le dossier aux autres). Ou, plus simple (mais payant), faire appel à un cabinet spécialisé dans la reconstitution de carrière, comme Mondial Assistance, Optimaretraite ou Maximis Retraite, qui se chargera de la tâche à votre place. En attendant, voici la liste des documents administratifs auxquels vous référer, avec le calendrier des envois.
Informations générales : elles sont désormais envoyées dès le premier job
Vous êtes sans doute moins concerné par le sujet que vos enfants ou ...
Pour lire la suite, cliquer sur la source : http://www.capital.fr/retraite/dossiers/reconstituer-sa-carriere-pour-la-retraite-les-droits-et-les-points-acquis-doivent-etre-verifies-a-la-loupe-812462
Progrès incontestable, puisque aucune information n’était jusqu’à ce jour délivrée de manière automatique. Seul souci, mais d’importance, ces relevés ne sont pas exempts d’erreurs ni d’omissions. Problèmes informatiques, données égarées, mal retranscrites ou jamais envoyées par l’employeur… Les sources de bourdes sont nombreuses. Et le résultat peut coûter cher à l’assuré : une durée de cotisation raccourcie à tort, et vous risquez de subir de lourdes pénalités sur vos pensions ou de racheter des trimestres de Sécurité sociale à fonds perdus.
La marche à suivre pour faire rectifier les erreurs est simple : se munir de tous les justificatifs, tels que les bulletins de salaire, les contrats de travail, le livret militaire et les relevés d’indemnisation de la Sécurité sociale, puis contacter une des caisses de retraite à laquelle vous étiez affilié, de préférence la dernière (elle transmettra le dossier aux autres). Ou, plus simple (mais payant), faire appel à un cabinet spécialisé dans la reconstitution de carrière, comme Mondial Assistance, Optimaretraite ou Maximis Retraite, qui se chargera de la tâche à votre place. En attendant, voici la liste des documents administratifs auxquels vous référer, avec le calendrier des envois.
Informations générales : elles sont désormais envoyées dès le premier job
Vous êtes sans doute moins concerné par le sujet que vos enfants ou ...
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Le flop de la retraite pour pénibilité
La retraite à 60 ans subsiste pour les salariés du secteur privé ayant eu une "carrière pénible". Ce dispositif est tellement restrictif qu'il ne concerne, en réalité, qu'une poignée d'actifs.
Pour lire la suite, cliquer sur la source : http://www.capital.fr/retraite/actualites/le-flop-de-la-retraite-pour-penibilite-812448
Certains salariés peuvent-ils échapper au relèvement progressif de l'âge de la retraite à 62 ans ? En théorie, oui. Depuis le 1er juillet 2011, un dispositif spécifique permet aux assurés du secteur privé qui ont eu une "carrière pénible" de continuer à partir en retraite dès 60 ans. Quelle que soit la durée d’assurance dont ils justifient, ils peuvent percevoir leurs pensions à taux plein. Mais pour y prétendre, il faut justifier d’un taux d’incapacité permanente d'au moins 20% (voire 10% sous certaines conditions) lié à un accident du travail ou à une maladie professionnelle. Autant dire, qu'ils sont bien peu à rentrer dans ces critères.
Au 10 décembre 2012, 6.136 demandes de retraite pour pénibilité avaient été déposées auprès du régime général depuis son entrée en vigueur en 2011. Un peu plus de la moitié des dossiers (3.872) ont reçu une réponse positive, 1.042 ont été refusés et 1.140 demandes étaient encore en cours d’instruction.
A titre de comparaison, 84.600 personnes ont bénéficié de la "retraite pour inaptitude", soit une liquidation sur six. A la différence de la retraite "pénibilité", ce dispositif est ouvert à l’ensemble des salariés reconnus inaptes au travail, que ce soit lié ou non à leur activité professionnelle. En revanche, ce dispositif ne permet de partir en retraite qu'à l’âge minimum de la retraite applicable à leur génération (60 ans progressivement porté à 62 ans). Les assurés bénéficient alors d'une retraite à taux plein, quelle que soit la durée d’assurance dont ils disposent.
Au 10 décembre 2012, 6.136 demandes de retraite pour pénibilité avaient été déposées auprès du régime général depuis son entrée en vigueur en 2011. Un peu plus de la moitié des dossiers (3.872) ont reçu une réponse positive, 1.042 ont été refusés et 1.140 demandes étaient encore en cours d’instruction.
A titre de comparaison, 84.600 personnes ont bénéficié de la "retraite pour inaptitude", soit une liquidation sur six. A la différence de la retraite "pénibilité", ce dispositif est ouvert à l’ensemble des salariés reconnus inaptes au travail, que ce soit lié ou non à leur activité professionnelle. En revanche, ce dispositif ne permet de partir en retraite qu'à l’âge minimum de la retraite applicable à leur génération (60 ans progressivement porté à 62 ans). Les assurés bénéficient alors d'une retraite à taux plein, quelle que soit la durée d’assurance dont ils disposent.
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